François Lafon
François Lafon, né[Où ?] le , est un historien et homme politique français. BiographieAgrégé, docteur en histoire, maître de conférences à l'université Paris-I- Panthéon-Sorbonne, il y a soutenu son habilitation à diriger des recherches en présentant un mémoire inédit sur les relations entre le socialisme français et le mouvement sioniste avant la Seconde Guerre mondiale. Spécialiste du socialisme français dans le second XXe siècle, principalement de 1946 à la fin des années 1960, il s'est intéressé à Guy Mollet, auquel il a consacré sa thèse et une longue biographie, à André Philip et aux liens entre le Parti socialiste d'une part, le mouvement sioniste d'autre part. À cette fin, il a été chercheur en délégation au Centre de Recherche Français à Jérusalem (antenne du CNRS en Israël) et donna des cours volontairement au collège académique de Netanya, jusqu'en 2010, avant de retrouver sa place à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Il termine la rédaction d'un ouvrage sur le sionisme de Léon Blum et de son entourage, dans lequel il analyse, grâce aux archives israéliennes, les exemples de Marc Jarblum et d'André Blumel et, par ce biais, les relations entre le MAPAI et le MAPAM. Il dirige également le programme en cours de traduction et d'édition d'extraits du journal de David Ben Gourion, en coopération avec l'Institut Ben Gourion de Sdeh Boker. Parallèlement à ces recherches, il a occupé d'importantes responsabilités administratives : Chargé de mission et chef de cabinet de l'administrateur général de la Bibliothèque nationale (1988-1991), chargé de mission au cabinet du Premier ministre (1991-1992), Chargé de mission auprès du directeur des archives de l'Institut national de l'audiovisuel (1992-1993), directeur du département AES de l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (1997-2002). Depuis 1997, il est membre du Comité de rédaction de la revue Recherche socialiste. Président en juin 2016 pour l'Ariège[1] de l'association Les Socialistes impulsée par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, il devient maire en 2020 du petit village de Lercoul, situé dans la vallée de Vicdessos, en Ariège[2]. Il est désigné tête de liste de l'Ariège La France Insoumise aux élections régionales de 2021 en Occitanie. Selon le site d'extrême droite Boulevard Voltaire, il aurait déclaré le , à propos des électeurs d'Éric Zemmour, ancien candidat à la présidentielle pour le parti d'extrême droite Reconquête : « [...] si certains ont voté Zemmour, je les considère comme des bêtes à abattre ». Selon François Lafon, qui conteste les propos qui lui sont attribués, il s'agit d'une affaire interne à l'université qui a été instrumentalisée par l'extrême droite. Toutefois, les cinq autres membres du conseil municipal du village appellent dans un communiqué à sa démission, condamnant des propos « antisémites » et « un appel au meurtre »[3]. Publications
Références
Liens externes
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