François Kosciusko-Morizet
François Kosciuszko[2] puis Kosciusko-Morizet, né le à Paris et mort le à Saint-Cloud[3],[1], est un homme politique français. FamilleFrançois Kosciusko-Morizet est né le à Paris, de Jacques Kosciusko-Morizet (1913-1994), résistant, professeur d'université, diplomate et homme politique, et de Mariane Morizet (1914-2002), elle-même fille d'André Morizet (1876-1942), homme politique, sénateur et maire de Boulogne-Billancourt. Il est le frère de Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet (1943), entrepreneur. Marié le 6 juin 1970 à Orchaise avec Bénédicte Treuille, il est le père de quatre enfants[4] :
Carrière professionnelleFrançois Kosciusko-Morizet est polytechnicien[6],[2], ingénieur du corps des ponts et chaussées, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et licencié ès sciences. Il commence sa carrière à l'institut d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne (1965-1969), puis il est chargé de l'arrondissement études et travaux neufs à la direction départementale de l'équipement du Val-de-Marne (1969-1971). Il est ensuite conseiller technique aux cabinets des ministres de l'Équipement successifs : Albin Chalandon, Olivier Guichard et Robert Galley de 1971 à 1976. Il est nommé directeur départemental de l'Équipement du Loiret de 1976 à 1978. Il exerce les fonctions de directeur de la qualité et de la sécurité industrielles au ministère de l'Industrie, Commissaire à la normalisation de 1979 à 1982, puis d'adjoint au directeur général de l'Industrie de 1982 à 1983. Après ce début de carrière dans l'administration publique, il rejoint la société Framatome[7] (1983-1986) en qualité de directeur, puis Technip en qualité de directeur général (1986-1989) avant de devenir directeur du développement du groupe Setec (1989-1991) et directeur général de la Foncière Champs-Élysées Promotion (FCEP-Banque Indosuez) de 1991 à 1993. Nommé délégué interministériel à la Coupe du monde de football de 1998 (1993-1995), il supervise la construction du Stade de France avant que le nouveau gouvernement ne change la fonction de titulaire[8]. Il est élu maire de Sèvres en 1995, succédant au sortant UDF-CDS Jean Caillonneau. Lors des élections régionales de 2004 en Île-de-France il est en 13e position sur la liste de la droite et du centre dans le département des Hauts-de-Seine. Il n'est, le soir du second tour, pas élu. Cependant, les deux têtes de liste (André Santini et Isabelle Debré) ayant démissionné pour cause de cumul des mandats, il devient conseiller régional en décembre 2004. Dès lors, il siège dans le même conseil que sa fille Nathalie Kosciusko-Morizet, elle-même élue en Essonne. Il démissionne à son tour de cette fonction en 2006 quand il est élu conseiller général du canton de Sèvres. Élu vice-président du Conseil général, il y suit le dossier du Grand Paris aux côtés de Patrick Devedjian dans une optique de défense des prérogatives des maires contre l'intercommunalité[8]. Il est nommé commissaire du gouvernement pour les ports autonomes de la Seine de 1997 à 2004, puis pour les ports de Rouen et du Havre jusqu'en 2006. Depuis 2003, il est président de la Mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques au Ministère de la culture. Sa dernière mission en qualité d'ingénieur général des Ponts et Chaussées aura été d'animer en 2005 une mission visant à relancer le projet de maintien du caractère maritime du mont Saint-Michel, le projet Saint-Michel. Il est hospitalisé le à la suite d'un accident vasculaire cérébral[9]. Il meurt le à Saint-Cloud. Il repose au cimetière des Bruyères (Sèvres). Carrière politique
François Kosciusko-Morizet a été condamné pour diffamation publique envers Roger Fajnzylberg, ancien maire de Sèvres, dans un jugement du par la 14e chambre correctionnelle de Nanterre[14]. Décorations
Notes et références
Voir aussiLiens externes
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