François-Joseph ManisfeldFrançois-Joseph Manisfeld
François-Joseph Manisfeld[1], né à Tournai (Pays-Bas autrichiens), baptisé le en l’église de Saint Quentin, et mort dans sa ville natale (Empire français), le , est un peintre et dessinateur français. Auteur de portraits, de sujets religieux et allégoriques, il réalise également des copies d’œuvres anciennes. Sa formationFrançois-Joseph Manisfeld commence à suivre la carrière corporative en devenant le apprenti dans l’atelier du peintre tournaisien Nicolas-Joseph Brébar. Il parvient au grade de maître dans la guilde des peintres de Tournai le . Il continue ensuite sa formation artistique en entrant dans la nouvelle Académie de dessin fondée par le peintre et sculpteur Antoine Gilis (1757), pensionné de la ville de Valenciennes, directeur fondateur, et son fils Jean Gilis et le peintre Duvivier. FamilleLa destruction complète des archives de Tournai lors du bombardement aérien du par la Luftwaffe rend désormais difficile les recherches d’archives à son sujet. Selon ses biographes il appartenait à une famille qui s’était établie à Tournai dès le milieu du XVIIe siècle, et dont on trouve les traces jusqu’au XIXe siècle dans la ville de Tournai. Il est le fils de François-Joseph Manisfeld et d’Antoinette-Josèphe Hespel. Il épouse Cécile Barbieux à Tournai[2]. ŒuvreSon activité de peintre se déroule à Tournai où il s’acquiert une belle clientèle en tant que portraitiste et copiste de tableaux. Il peint pour plusieurs églises des copies de Rubens (le Purgatoire et l’Adoration des Mages) ou des œuvres originales, comme Le Christ ressuscité apparaissant à Madeleine pour l'église de la Madeleine. Bibliographie
Notes et références
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