François-Charles-Joseph de Hohenlohe-Waldenbourg-SchillingsfürstFranz Karl Joseph von Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst
Franz Karl Joseph zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (né le à Waldenbourg, mort le à Augsbourg) est évêque d'Augsbourg de 1818 à sa mort. FamilleFrançois-Charles-Joseph est issu de la maison de Hohenlohe. Il est le fils du prince Charles-Albert Ier de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst (de) et de sa première épouse Sophie Wilhelmine de Löwenstein-Wertheim-Rochefort. BiographieIl est éduqué chez les jésuites, étudie à Parme et à Strasbourg et est ordonné prêtre le à Cologne[1]. Il est plus tard doyen de la Prévôté d'Ellwangen (de) et également chanoine des cathédrales de Cologne, Vienne et Strasbourg[2]. Lors de l'épiscopat de Clément Wenceslas de Saxe, le dernier prince-évêque d'Augsbourg de 1768 à 1803, Hohenlohe devient son évêque auxiliaire le , peu avant la sécularisation du principauté épiscopale[1]. Il reçoit en même temps la dignité d'évêque titulaire de Tempe (de)[3]. La consécration lui est donnée le de la même année par son prince-évêque dans l'église paroissiale de Marktoberdorf, avec le concours des abbés d'Irsee et de Füssen[4]. Après la sécularisation, la principauté d'Augsbourg dans un premier temps continue à exister dans le domaine spirituel à l'intérieur de ses anciennes frontières. À l'automne 1812, après la mort de l'évêque Clément Wenceslas de Saxe, un vicariat général est créé à Ellwangen pour les parties du prince-évêché d'Augsbourg passées au Wurtemberg avec Hohenlohe comme évêque auxiliaire. Le projet initial de l'électeur Frédéric de créer un diocèse wurtembergeois d'Ellwangen à partir du vicariat général échoue ; le Vicariat général fondé par l'État manque de toute façon de la confirmation de l'Église. Hohenlohe le représente en tant qu'administrateur aux assemblées successorales du Wurtemberg de 1815 à 1817. Son plus proche confident est le prêtre Joseph Mets (1758-1819), un ami de Johann Michael Sailer, qui, contrairement à Hohenlohe, possède d'excellentes connaissances administratives. Entre 1813 et 1817, l'évêque auxiliaire réside exclusivement à Ellwangen et pendant cette période ne vient pas à Augsbourg ni dans la partie devenue bavaroise du diocèse pour y accomplir des actes pontificaux[4]. Dans une lettre du , le pape Pie VII confirme la création du Vicariat général d'Ellwangen et déclare valides les actes ecclésiastiques accomplis par Franz Karl Hohenlohe[3]. Johann Baptist von Keller est nommé pro-vicaire auprès du vicaire général et le vicariat général déplace son siège à Rottenburg am Neckar à l'automne 1817. En 1821, le diocèse wurtembergeois de Rottenburg est créé[4]. Un vicariat général est également créé en 1812 pour les parties de l'ancienne principauté épiscopale d'Augsbourg passées en Bavière, qui était sous la direction du chanoine François-Frédéric de Sturmfeder ; il réside à Augsbourg. Malade[1], Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst s'y retire en et reprend ses fonctions d'évêque auxiliaire d'Augsbourg, tout en laissant la gestion des affaires d'Ellwangen et de Rottenburg au pro-vicaire[4]. Le , Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst est nommé évêque du diocèse désormais purement bavarois d'Augsbourg, relancé avec de nouvelles limites ; mais il meurt le [1]. Sturmfeder, désormais vicaire général, dirige le diocèse jusqu'à ce que son successeur Joseph-Marie de Fraunberg prenne ses fonctions en 1821. Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst est enterré dans la cathédrale d'Augsbourg, près de l'entrée du chœur oriental[4]. Le neveu de l'évêque est Alexandre de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, évêque titulaire de Sardika. Il séjourne chez son oncle à Ellwangen entre 1814 et 1815 comme étudiant en théologie[4]. Notes et références
Liens externes
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