Frédérique LengerFrédérique Lenger
Frédérique Lenger est une mathématicienne et pédagogue belge. Elle et son mari Georges Papy (1920-2011) sont considérés ensemble comme les parents du renouveau pédagogique des mathématiques modernes à partir du milieu des années 1950. BiographieEn 1954, elle publie ses Réflexions sur l'enseignement des mathématiques aux enfants dits « peu doués »[1]. En 1958, avec Willy Servais, préfet de l’Athénée Royal de Morlanwelz, elle entreprend la rédaction du premier programme expérimental de « mathématiques modernes » destiné aux Écoles normales gardiennes (après consultation de Georges Papy, professeur à l'Université libre de Bruxelles (ULB), qui deviendra plus tard son mari). Le 1er octobre 1960, Frédérique Lenger épouse Georges Papy. De 1963 à 1966, elle publie avec son mari Georges, un programme pédagogique en six volumes pour les mathématiques de l'enseignement secondaire : Mathématique moderne. Ils y proposaient d'unifier les grands thèmes du programme en s'appuyant sur la théorie des ensembles, le concept d'application et les structures algébriques[2]. De 1967 à 1968, elle mène avec d'autres des expériences pédagogiques auprès d'enfants de 6 ans. Le 8 décembre 1968, elle soutient sa thèse de doctorat « Sur le premier enseignement de la mathématique et une méthodologie de la formation continue des enseignants » à la Faculté des Sciences de l’Université Libre de Bruxelles. En juillet 1971, elle contribue à la création du Groupe international de recherche en pédagogie de la mathématique (GIRP), à Luxembourg. Elle en prend la présidence, et sera réélue d'année en année jusqu'à sa démission en 1981. DiversEn mai 2012, la ville d'Arlon baptise une nouvelle voie « rue Frédérique Lenger[3],[4] ». Écrits
Notes
Sources
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