L'étude des fouilles archéologiques en Égypte s'étend depuis la préhistoire sur trois millénaires. L'archéologie égyptienne est l'une des branches de l'égyptologie.
La campagne d'Égypte de Bonaparte en 1798 est à l'origine de la passion occidentale pour les antiquités égyptiennes.
L'égyptologue anglais William Matthew Flinders Petrie, connu comme le « père de l'archéologie égyptienne »[1], a introduit les techniques archéologiques de préservation sur le terrain, d'enregistrement et de méthodologie de fouille au milieu des années 1880. De nombreux amateurs très instruits ont également voyagé en Égypte, notamment des femmes comme Harriet Martineau, Headley Fellow et Florence Nightingale. En 1882, Amelia Edwards et Reginald Stuart Poole, un employé du département des monnaies et médailles du British Museum, ont décidé de créer le Fonds d'exploration de l'Égypte afin de collecter des fonds pour réaliser davantage de fouilles dans le delta du Nil, qui avait rarement été visité.
Un décret publié par Méhémet Ali, le , interdit l'exportation et le commerce de toutes les antiquités égyptiennes vers un autre pays. Ce décret a permis de protéger les monuments et de freiner la contrebande d'objets anciens égyptiens.
Au ministère du Tourisme et des Antiquités l'organisme appelé « Conseil suprême des Antiquités égyptiennes » est l'organisation gouvernementale égyptienne qui sert à protéger et à préserver le patrimoine et l'histoire de l'Égypte antique. Il a été créé en 1858.
De 2009 à 2014, le ministère a travaillé avec le Getty Conservation Institute sur la gestion et la conservation du tombeau de Toutânkhamon.
↑Sir William Matthew Flinders Petrie: The Father of Egyptian Archaeology, Occasional Paper No. 17, Publications and Research Notes, McClung Museum of Natural History & Culture.
↑Editors of History.com, Rosetta Stone found, History.
↑Jean-Michel Mouton, Jean Olivier Guilhot, Claudine Piaton, Philippe Racinet, Sadr, une forteresse de Saladin au Sinaï. Histoire et archéologie, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-lettres, 2010, vol.1. textes, 392 p. ; vol. 2. Illustrations, 455 fig, (Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. 43). (ISBN9782877542555),