Forêt relique de Niaouli
La forêt relique de Niaouli est un ilôt forestier du Bénin protégé depuis 1997[1], situé au sud du pays, à environ 50 km au nord de Cotonou[2], sur le territoire de la commune d'Allada dans le département de l'Atlantique. Cette forêt semi-décidue se trouve sur le territoire de la station de recherche agronomique de Niaouli[1], créée en 1904 dans l'ancienne colonie du Dahomey[3]. TerritoireLa forêt de Niaouli couvre d'environ 220 hectares, dont seuls 65,5 ha subsistent sous forme de forêt dense relativement préservée (« forêt relique »). Une partie de cette forêt (dite « forêt du bas fond ») compte 24,2 ha. Arrosée par un cours d'eau, l'Ava, elle est, en grande partie, inondée en permanence. L'autre partie s'étend sur 41,3 ha. Dite « forêt du plateau », elle est située sur un plateau entouré de savane[2]. Flore
Faune
Chauves-sourisLors d'investigations menées à Niaouli au début des années 2000, plusieurs espèces de chauves-souris (Chiroptera) ont été décrites : Eidolon helvum, Epomophorus gambianus, Epomops franqueti, Hipposideros cyclops, Hypsignathus monstrosus, Megaloglossus woermanni[2]. OiseauxUne recherche ornithologique menée depuis 1997 a permis d'identifier 166 espèces d'oiseaux, dont 14 nouvelles pour le Bénin : l'Engoulevent à épaulettes noires (Caprimulgus nigriscapularis, le Martin-pêcheur à ventre blanc (Corythornis leucogaster), le Barbican chauve (Gymnobucco calvus), le Barbion grivelé (Pogoniulus scolopaceus), l'Indicateur pygmée (Prodotiscus insignis), l'Indicateur tacheté (Indicator maculatus), le Bulbul à queue blanche (Baeopogon indicator), la Camaroptère à sourcils (Camaroptera superciliaris), l'Erémomèle à tête brune (Eremomela badiceps), l'Hyliote à dos violet (Hyliota violacea), l'Akalat à ailes rousses (Illadopsis rufescens), la Mésangette rayée (Pholidornis rushiae), le Gonolek fuligineux (Laniarius leucorhynchus) et le Pyréneste ponceau (Pyrenestes ostrinus[1]). LépidoptèresNotes et références
AnnexesBibliographie
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