Festival du Durbar
Le durbar est un événement équestre organisé chaque année, particulièrement dans les communautés haoussa, dans plusieurs villes du nord du Nigeria (notamment Kano, Katsina, Bida, Bauchi et Zaria), à l'occasion de la fin du ramadan (Aïd el-Fitr)[1] et de l'Aïd al-Adha. Des cavaliers et des soldats à pied, sous la conduite des chefs traditionnels, défilent devant les autorités politiques. Dans certaines villes, le défilé peut compter jusqu'à plusieurs milliers de personnes et durer plusieurs heures. HistoireCet usage a été introduit par les autorités coloniales britanniques au début du XXe siècle (s'inspirant notamment du durbar de Delhi, au cours duquel la reine Victoria a été proclamée impératrice des Indes), mais s'appuie sur des traditions de l'empire de Sokoto et du royaume du Kanem-Bornou. En 1977, il fait partie du FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos et réunit près de 60 pays[2]. Le durbar à Kano est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2024[3]. Notes et références
AnnexesBibliographie
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