La date exacte de la naissance de Ferdinando Galimberti est inconnue, le lieu de naissance est indiqué dans les sources comme étant Milan[1],[2].
Sa carrière est mal connue mais son activité musicale peut cenpendant être située entre 1725 et 1751[3]. On sait également qu'entre 1740 et 1742 il fut le professeur de violon du compositeur suisse Franz Joseph Leonti Meyer von Schauensee[3].
Il était un compositeur apprécié de l'école symphonique de Milan qui regroupait l'historien Giorgio Giulini et les compositeurs Antonio Brioschi, Giovanni Battista Lampugnani et caractérise la production symphonique de l'Italie du Nord[3]. Cette école a joué un rôle important dans le développement du style symphonique du classicisme viennois, notamment grâce aux séjours à Milan de Christoph Willibald Gluck et Wolfgang Amadeus Mozart[3],[4].
La mort de Galimberti en 1751 est attestée par des documents conservés au monastère suisse d'Einsielden, grâce à la documentation écrite d'un achat de compositions liturgiques provenant de sa succession[5].
Œuvre (sélection)
Musique sacrée
Le Répertoire International des Sources Musicales mentionne de nombreuses œuvres de musique sacrée de Galimberti[6] :
Agnus dei en sol mineur
Benedictus dominus deus meus en sol majeur
Christe eleison en ré mineur
Confitebor en sol majeur
Cum sancto spiritu en ré majeur
Credo en sol majeur et ré majeur
Dies irae en do mineur
Domine ad adjuvandum en ré majeur et fa majeur
Gloria en sol majeur, ré majeur, fa majeur et mi bémol majeur
Gracias agimus en sol majeur
Kyrie en ré majeur et fa majeur
Laetatus sum en fa majeur
Laudamus te en ré majeur
Magnificat en fa majeur, mi bémol majeur, sol mineur et ré mineur
Miserere en si majeur et mi bémol majeur
Nisi dominus en sol majeur
Salve regina en sol majeur et fa majeur
Sancti et justi en sol majeur
Tantum ergo en do majeur
Qui sedes en ré majeur
Messes
Symphonies et musique de chambre
Pour François-Joseph Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens (deuxième édition - tome troisième - 1878), Gallimberti (qu'il écrit avec 2 L) « s'est fait connaître par quelques symphonies restées en manuscrit, qui ne manquent pas de mérite »[1].
Le Répertoire International des Sources Musicales mentionne des symphonies, des concertos, des ouvertures, des sonates, des marches, des trios et un duo[6] :
Symphonies en la majeur, si majeur et mi bémol majeur
Concertos en la majeur et fa majeur
Ouvertures en do majeur, sol majeur, ré majeur, la majeur, fa majeur, mi bémol majeur et sol mineur
Sonates en fa majeur et en ré majeur
Marches en do majeur
Trios en la majeur
La baronessa amabile – Duo en fa majeur pour 2 voix, 2 hautbois, 2 violons et orgue
↑ ab et cFrançois-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, deuxième édition, tome troisième, Librairie De Firmin Didot et Cie, (lire en ligne), p. 391.
↑(de) E. Koller, Franz Josef Leonti Meyer v. Schauensee - Sein Leben und Seine Werken, Huber & Co., Frauenfeld et Leipzig, , p. 7.
↑(it) Luigi Collarile, Fioroni nel fondo del monastero benedettino di Einsielden, dans La musica sacra nella Milano del Settecento: Atti del convegno internazionale Milano, 17-18 maggio 2011, LED Edizioni Universitarie di Letterae Economia Diritto, , p. 213 et 225.
↑ a et b« RISM catalogue », sur Répertoire International des Sources Musicales (RISM) (consulté le ).