La famille Du Pré de Saint-Maur est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de la Brie. Anoblie par charge de secrétaire du roi en 1513, elle est maintenue noble le sur arrêt du .
Historique
La famille Du Pré de Saint-Maur remonte sa filiation prouvée à Nicaise Dupré, valet de chambre du duc d'Orléans en 1444[1],[2], dont le fils Guillaume Dupré, seigneur de Cossigny, épousa Perrette Robert et en eut cinq fils dont trois eurent une postérité : François Dupré, seigneur de Cossigny, maître des requêtes au Parlement de Paris, conseiller du roi en son grand Conseil, marié à Cécile Prudhomme, auteur d'une branche éteinte au milieu du XVIIe siècle; Jean Dupré, seigneur de la Motte de Cossigny, auteur d'une branche également éteinte et Nicolas Dupré, seigneur de Passy, secrétaire du roi puis conseiller en la chambre des comptes de Paris en 1520, marié à Jeanne Fournier, auteur de la branche subsistante[1],[2].
Selon un document du Cabinet des titres, Nicaise Dupré est le fils de Jean, valet de chambre du duc de Berry et échevin de Paris en 1417[3].
Nicolas du Pré (1470-ca 1527) est anobli par charge de secrétaire du roi le 22 septembre 1513[4],[5].
La famille du Pré est maintenue noble le sur arrêt du Conseil du dans la généralité de Paris et en 1757[5],[1],[2].
Nicolas du Pré de Saint-Maur (1640-1732), magistrat financier, conseiller correcteur à la Chambre des comptes de Paris et receveur-payeur général des gabelles rentes et décimes du clergé. En 1678, il fut nommé conseiller trésorier provincial des guerres et cavalerie légère des garnisons et régiments de Perpignan, Collioure, Barcelone, provinces du Roussillon et de Catalogne, marié à Anne Marie Fruchet.
Georges Bourges du Pré de Saint-Maur (1769-1860), officier au régiment royal étranger, chevalier de la Légion d'honneur, marié à Hermine de Vigny.
Jules du Pré de Saint-Maur (1813-1877), président du premier conseil général d'Oran en 1858, chevalier de la Légion d'honneur, marié à Clémence de Laussat
Augustin du Pré de Saint-Maur (1855-1930), marié à Gabrielle Molitor.
Antoine du Pré de Saint-Maur (1897-1955), marié à Hélène de La Panouse[6] (1908-1999).
Nicolas du Pré de Saint-Maur (1931-2018)[7], ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1953), ingénieur général de l'armement, officier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, marié à Jeannine Armand (1937-2004), fille de l'académicien Louis Armand[8],[9],[10],[11].
Olivier du Pré de Saint-Maur, marié à Françoise Burtin[6].
Thomas du Pré de Saint-Maur (1969)[6], directeur général des Ressources créatives Chanel[12],[13].
Louis du Pré de Saint-Maur, marié à Catherine de Chatellus[14].
Élie du Pré de Saint-Maur[14] (1976)[15], directeur marketing de Doctolib[16].
Bertrand du Pré de Saint-Maur, marié à Laurence de Tarragon[6], auteur de plusieurs ouvrages[17].
Édouard du Pré de Saint-Maur (1815-1879). Le à Paris, marié à Ernestine Benoist d'Azy.
René du Pré de Saint-Maur (1846-1919), zouave pontifical puis capitaine de la garde nationale mobile de la Nièvre, chevalier de l'ordre national de la Légion d’honneur, marié à Suzanne de Bourbon-Busset.
Charles du Pré de Saint-Maur (1876-1946), capitaine au 28e régiment de dragons, chevalier de la Légion d’honneur.
Richard du Pré de Saint-Maur (1891-1973), lieutenant au 22e bataillon de chasseurs alpins, chevalier de l'ordre national de la Légion d’honneur.
Pierre du Pré de Saint-Maur (1923), résistant, ingénieur conseil et exploitant agricole, chevalier de l'ordre national de la Légion d’honneur, marié à France de Roquefeuil[14],[18].
Olivier du Pré de Saint-Maur.
Pierre du Pré de Saint-Maur (1697-1765), conseiller du roi en la Cour du Parlement et commissaire des requêtes du Palais, marié à Marie Madeleine Bellanger.
Antoine du Pré de Saint-Maur (1735-1798), conseiller du roi, auditeur des Comptes.
Armes
D'argent à une fasce de sinople accompagnée de trois trèfles du même[1]
écartelé aux 1 et 4 d'azur à une bande d'or chargée de trois cosses de pois de sinople aux 2 et 3 d'argent à une fasce de sinople accompagnée de trois trèfles du même (d'après des cachets du XVIe siècle)[1].
Armes de la famille du Pré de Saint-Maur.
Titres
La famille Du Pré de Saint-Maur n'est pas titrée[1],[4].
Alliances
Robert, Fournier, Guinet, Bonnot (1582), Gesu (1622), Fruchet (1691), Bellanger (1719), Alléon (1730), d'Aguesseau du Fresne (1736), Lambert, de Ménardeau, Le Noir, de Rivière (1794), de Vigny (1800), de Rochefort-Luçay (1809), de Maumigny (1828), Baron de Montbel (1850), de Bourran (1852), du Verne (1858), Kersauson (1896), de Laussat (1846), de Gau de Frégeville (1890), Molitor (1889), Jolivet de Colomby (1868), de la Jaille (1900), Benoist d'Azy (1845), d'Houdetot (1871), de Bourbon-Busset (1874), de Goulaine (1909)[1], de Lapanouse, de Roquefeuil, d'Ursel, Armand, etc.
Saint-Maur aujourd'hui Tamzoura dans la wilaya d'Aïn Témouchent, commune de l'ancien département d'Oran, nommée en l'honneur de Jules du Pré de Saint-Maur