La famille du Breuil-Hélion de La Guéronnière (également orthographiée Dubreuil-Hélion de La Guéronnière) est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Poitou et également implantée dans le Limousin.
Selon la tradition familiale, un membre de cette lignée aurait pris part à la bataille de Poitiers (1356) aux côtés du roi Jean[1],[2].
Son arbre généalogique remonte en tout cas au début du XVe siècle, avec l'écuyer Jean du Breuil-Hélion, seigneur de Combes dans le Poitou[3], qui épousa Marie de Parthenay en 1413 et qui fut l'un des partisans de Charles VII[4].
La noblesse de la famille du Breuil-Hélion a été confirmée en 1589, 1634, 1667 et 1700[3].
Le nom de La Guéronnière est celui d'un château situé à Usson-du-Poitou.
Personnalités
Parmi les membres les plus connus de sa branche poitevine, on peut noter :
Marc-Antoine-Bernard du Breuil-Hélion, seigneur de Lusigny, capitaine au régiment de Champagne[4], frère du précédent.
François-Emmanuel-Bernard du Breuil-Hélion (1750-1792), chevalier, seigneur de La Guéronnière, ancien mousquetaire, brigadier de l'Armée des Princes, mort en émigration à Coblence en 1792[4] ;
Alexandre-Hubert du Breuil-Hélion de La Guéronnière (1781-1864)[4], frère du précédent ;
Lusigny du Breuil-Hélion de La Guéronnière (1785-18??), ancien aide de camp du général de La Rochejacquelein en Vendée puis garde d'honneur de Napoléon[4], frère du précédent ;
Charles-Antoine du Breuil-Hélion de La Guéronnière (1783-18??)[4], frère du précédent ;
Marie du Breuil-Hélion de La Guéronnière (1777-?) X (1811) César de Lageard de Grésignac (1764 - 1833)
Alliance
Cette famille s'est alliée aux familles: d'Anché (1514), de Farron (1545), de Chappes (1574), Augier (1596), de Beaussé (1605), de Caseneuve d'Authomarie (1617), Martel (1628), Vigier de Moussy (1653), de Fabre (1655), de Nuchèze (1667), de Raymond (1668), de Volvire (1669), Buignon (1679), Berée (1680), Vidard de Saint-Clair (1710), de Lambertye (1718), Robert de Villemartin (1750), Irland (1771), de La Breuille (1773), de Bernon (1774, 1800), de Tessières (1808), de Lageard de Grésignac (1811), de Feydeau de Saint-Christophe (1812), de Brettes (1833), de David des Étangs (1835), de Perry (1837), Le François des Courtis de La Groye (1840), de Rafélis de Broves (1842), de Carrion d'Espagne de Nisas-Paulin (1851), Saint-George (1852), Séverin (1860), d'Hilaire de Toulon Saint-Jaille de Jovyac (1861), Mummy (1863), de Fontaine de Resbecq (1864), Lefèvre d'Ormesson (1875), Adet (1884), Pavin de Lafarge (1886), de Bruchard (1887), Coyreau des Loges (1887), Danycan de l'Espine (1896), de Vasselot de Régné (1907), Flaver (1915), de Billeheust d'Argenton (1919), Picquet (1937), d'Alexeieff, de Beaupoil de Saint-Aulaire, Belloteau, Broussard, Fiatte, Forestier, Galimard, d'Izarny-Gargas, de Marichalar, de Moreau de Bellaing, Picquel, Prax, Robert, Rogues de Fursac, Villette, de Waubert de Genlis, Fraysse...
Notes et références
↑Victor Frond (dir.), Le Panthéon des illustrations françaises au XIXe siècle, Paris, s.d. (1866).
↑Marc-André Barbot de La Trésorière, Annales historiques des anciennes provinces d'Aunis, Saintonge, Poitou, Angoumois, Périgord, Marches, Limousin et Guienne, Paris, 1858, p. 92.
↑ abcdefgh et iBorel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France, vol. 19, Paris, 1862, p. 178-180.
↑Le titre de comte proviendrait d'une famille écossaise, les Irland de Bazoges, comte de Murthlie et baron de Burnben, dont Emmanuel du Breuil-Hélion de La Guéronnière épousa la dernière descendante, Elizabeth Irland de Bazoges, le 9 Mars 1781 ; il mourut en exil à Coblence en 1792.