Famille de Solignac
La famille de Solignac, en latin De Solemnico, est une très ancienne famille noble du Velay, éteinte en 1557. Selon le nobiliaire du Velay[1], ils sont barons de Solignac sur Loire, de Servissas, de Goudet, seigneurs de Beaufort (avant 1200), du Béage, d’Auteyrac, de Bargette, barons de la Roue, de Dunières et des états du Velay, d’Aurec, seigneurs d’Oriol, du Chambon, de la Chapelle d’Aurec, de la Fare, de la Marade, de Montpeloux, de Montarchier, d’Usson, de Saint-Anthème, de Blassac près Sainte-Sigolène, de Romiguières, de Saint-Agrève. HistoireOriginesIl existe avant le XIe siècle des seigneurs de Solignac, sans que leur filiation avec la famille de Solignac que l'on trouve au XIIIe siècle soit établie. Ces Solignac sont apparentés aux sires de Mercœur en Auvergne dont les premiers représentants sont dits neveux de Saint Odilon. En souvenir de cette illustre parenté, plusieurs membres de cette maison portèrent le nom de Béraud et furent même surnommés Mercœur. D’autres liens existaient aussi entre les Solignac, les premiers seigneurs de Bouzols et les de Goudet.
La famille de Solignac tire son nom de la terre Solignac-sur-Loire près du Puy-en-Velay où Robert de Solignac possédait un château fort en 1033[2]. Jean Antoine de La Tour de Varan écrit en 1854 dans Études historiques sur le Forez:
La première mention qui est faite des seigneurs de Solignac dans l'histoire du Velay date de l'année 1293, époque à laquelle Gilbert de Solignac assiste comme témoin dans la cathédrale du Puy au serment d'hommage prêté par des gentilshommes du comté de Bigorre à Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel [4]. En 1294, Il se trouve du nombre des nobles qui n'étant encore que damoiseaux reçurent du même souverain l'ordre de prendre la ceinture militaire pour servir sous la bannière de Robert duc de Bourgogne que le roi avait appelé à la défense de ses domaines sur le Rhône[4]. La maison de Solignac jouit alors d'une grande considération dans le Velay[4]. En 1313 la seigneurie de Solignac appartient à Bernard de Solignac qui fut compris la même année parmi ceux qui devaient par le commandement du roi donner leur avis sur la réunion à la sénéchaussée de Lyon qu'il venait d'ériger des sénéchaussées de Macon et de Beaucaire[4]. Le rang que tiennent alors en Velay les sires de Solignac fait présumer que leur château avait été fortifié dès le commencement du XIVe siècle. En 1362 le seigneur de la Roue tente vainement d'enlever cette forteresse par escalade dans une guerre qui s'était élevée à propos de la succession de Lieutaud baron de Solignac mort en 1357 et qui avait été élu en 1344 premier consul du Puy[4]. La famille de Solignac forma deux branches :
Cette branche est issue de Gilbert de Solignac, seigneur d'Agrève qui épouse vers 1290 Sybille, dame de La Roue. Leurs descendants relèvent les nom et armes de la maison la Roue et s'éteignent en 1557[3],[5].
Cette branche finit avec Raymond de Solignac (1215-?), seigneur des Ubas dont la fille Cécile de Solignac (1254-1306), épouse en 1296 Eustache d'Agrain (1254-1296) [6]. ArmesLes armes de la famille se blasonnent ainsi : d’argent, au chef de gueules.[1] Alliances
Notes et références
Voir aussiBibliographie
|