D'azur à la fasce d'argent chargée de deux branches d'olivier de sinople ; au chevron d'argent brochant sur le tout, accompagné de deux étoiles d'argent en chef et d'un lion aussi d'argent en pointe.[1]
La famille de Boissonneaux de Chevigny, olim Boissonneau, est une famille subsistante de l'ancienne bourgeoisie française.
Historique
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que cette famille est originaire de l'ancien diocèse de Toul, en Lorraine[1]. Il ajoute qu'il n'a que peu de renseignements sur cette famille mais qu'elle n'est pas citée dans les anciens nobiliaires de cette région et qu'elle n'a pas pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse qui s'y sont tenus[1]. Cet auteur rapporte également qu'en 1745 Joseph Boissonneaux de Chevigny sollicita l'admission de sa fille à la maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr mais que ses titres furent jugés insuffisants[1].
Le roi d’Italie Victor-Emmanuel III accorda par décret du 3 juillet 1902 le titre de marquis de Châteauneuf à Étienne de Boissonneaux de Chevigny (descendant par sa mère, Delphine Spitalieri de Cessole, de la famille niçoise et noble Peyre de Chateauneuf) qui est mort, trois mois plus tard le 12 octobre 1902 à Genève, sans alliance ni postérité[4],[5].
Liens de filiation entre les personnalités notoires
Pierre de Boissonneaux de Chevigny, né le 9 janvier 1873 à Nice, mort le 5 novembre 1901 à Beni-Merris (Tunisie), officier de cavalerie - sous-lieutenant au 6ème Hussard à son décès.
Jean de Boissonneaux de Chevigny, né le 20 novembre 1878 à Marbache, mort le 1er février 1957 à Versailles, diplôme d'ingénieur agronome en 1899, diplôme de l'école nationale des haras en 1902, capitaine de réserve, inspecteur général des Haras, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918 avec palmes, Mérite militaire d'Espagne, en mission aux États-Unis du 16 novembre 1914 au 6 février 1917. Il épouse Sabine de Villers.
Louis de Boissonneaux de Chevigny, né le 21 décembre 1846 à Metz, mort après le 17 septembre 1910, directeur des postes & télégraphes du Rhône en 1906, chevalier de la Légion d'honneur.
Autre personnalité :
Louise de Chevigny, mannequin (agence Viva-Paris), notamment pour le défilé Chanel automne / hiver 2021 - 2022 [8]
Armes
D'azur à la fasce d'argent chargée de deux branches d'olivier de sinople ; au chevron d'argent brochant sur le tout, accompagné de deux étoiles d'argent en chef et d'un lion aussi d'argent en pointe.[1]
Alliances
Les principales alliances de la famille de Boissonneaux de Chevigny sont : de Gondelu (début XVIe siècle), de Beauvot (1585), Boudart (1614), de Bailly (1648), Gascard, Gaudard (XVIIIe siècle), Privat des Molières (XVIIIe siècle), Georges de Chélaincourt, Debonnaire de Gif, de Cessole de Chateauneuf, Portal, etc.[1]
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Notes et références
Notes
↑« Magnifique officier d'un courage et d'une hardiesse admirables. N'a cessé depuis le début des opérations d'être le vivant exemple des plus hautes vertus militaires comme en témoigne la proposition de citation à l'O.A. établie à la suite de sa brillante conduite dans les Vosges. Le 20 novembre 1944 à la sortie de BUC a largement contribué par les feux de son peloton à chasser l'ennemi du Bois de la Cote (...) Est tombé sous les coups d'un mortier ennemi en donnant des ordres de tir à un de ses chars. Restera comme le type même du moderne chevalier »
Références
↑ abcde et fGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 140 à 141 Boissonneaux de Chevigny (de).