De gueules, à deux lions affrontés d'or, langués et onglés de sable, tenant dans leurs pattes de devant une croix de calvaire d'argent, fichée dans une terrasse de sinople.
La famille Foullon est une famille noble de parlementaires et d'administrateurs français de l'Ancien Régime originaire de l'Anjou.
Origines
Cette famille est agrégée à la noblesse au XVIe siècle[1]. La filiation suivie remonte à René Foullon, cité à partir de 1564 et mort en 1633[2] ou 1639, écuyer, seigneur de La Croix[1], greffier civil de la sénéchaussée de Saumur et de l'élection[2]. La famille s'est désistée de toute prétention nobiliaire en 1667[1].
L'arrière petit-fils de René Foullon, Joseph-Honoré Foullon (1684-1754), écuyer, seigneur de Doué, Chaintré, La Boissière, subdélégué de l'intendant de Tours, demande avec son frère Jean-François à être réintégré dans la noblesse[1]. Ils sont relevés de l'omission de la qualité d'écuyer en 1726 et confirmés nobles en 1739[1],[2].
Cette famille semble être éteinte, puisqu'elle ne figure pas dans le Catalogue de la noblesse française subsistante de Régis Valette[3].
Personnalités
Louis François Foullon, seigneur de Clesme, conseiller au siège présidial, maire de Tours en 1646.
Blason des Foullon de Doué sur la tombe de Joseph Pierre François-Xavier Foullon de Doué.
Héraldique
De gueules, à la croix haute d’argent, accostée de deux lions affrontés d’or, lampassés et armés de sable, soutenus d’une terrasse de sinople[4].
Autre blasonnement :
De gueules, à deux lions affrontés d'or, langués et onglés de sable, tenant dans leurs pattes de devant une croix de calvaire d'argent, fichée dans une terrasse de sinople[5].
↑Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle et Catalogue provincial sous Louis XVI et au XIXe siècle, Robert Laffont, (ISBN978-2-221-10875-8).
↑Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France : Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, t. IV, s. l., Socíété du Grand Armorial de France, (lire en ligne), p. 48.
↑Jacques-François Baudiau, Le Morvand : ou Essai géographique, topographique et historique sur cette contrée, t. 1, Nevers, Imprimerie De Fay, , 2e éd., 629 p. (lire en ligne), p. 331.
Voir aussi
Bibliographie
Joël Félix, Les magistrats du Parlement de Paris 1771-1790 : Dictionnaire biographique et généalogique, Paris, Sedopols, .
Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN2-900791-21-9).