Famille Cochin

Cochin
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Armes

Blasonnement D'azur, à un coq d'or posé sur une montagne d'argent, surmonté de trois étoiles d'argent posées en chef
Devise "Requiescite Vigilo" : reposez-vous, je veille
Branches Cochin, Cochin de Billy
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Paris
Charges Échevin de Paris, procureur, avocat, député, administrateur des hospices de Paris, ministre d’État, sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères, maire, académicien
Fonctions ecclésiastiques curé
Récompenses civiles Légion d'honneur
Récompenses militaires Médaille militaire, Croix de Guerre
Preuves de noblesse
Autres Échevin de Paris 1748

La famille Cochin est une famille subsistante de la noblesse française[1]. Issue de la bourgeoisie parisienne, elle accéda à la noblesse en 1748 par la fonction anoblissante d'échevin de Paris.

Elle compte parmi ses membres des administrateurs à Paris, des hommes politiques dont un ministre, un préfet, des historiens, etc.

Histoire

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1912 : « La famille Cochin, qui depuis deux siècles a fourni tant d'hommes éminents, est originaire de Paris où, dès le XVIe siècle, elle occupait dans la bourgeoisie un rang distingué. Un de ses membres, Charles Cochin, sieur de Combreulx, marchand bourgeois et juge-consul de Paris, fut nommé échevin de cette ville en 1560. N... Cauchin, procureur au Grand Conseil, et Pierre Cochin, marchand épicier et bourgeois de Paris, firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696. »[2]

Une branche éteinte fut anoblie par charge en 1739[2]. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit à ce sujet : « Henri Cochin, né à Paris le 10 juin 1687, célèbre avocat au Parlement de cette ville, administrateur de l'Hôtel-Dieu et des incurables, fut pourvu le 17 avril 1739 de l'office anoblissant de conseiller du roi, Maison et couronne de France[2]. »

La branche actuellement subsistante a été anoblie en 1748 par la fonction d'échevin de Paris[3]. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « Cyr-Claude Cochin, né en 1698, botaniste réputé, fut nommé échevin de Paris en 1748, fonction anoblisssante à titre héréditaire[2]. »

Jacques-Denys Cochin (1757-1837), député du 7e arrt de Paris et maire du 12e, avocat, avait reçu le titre héréditaire de baron, sur promesse d'institution de majorat, par ordonnance de Louis XVIII de mars 1820 mais il négligea d'instituer son majorat et les lettres patentes ne furent jamais délivrées[2].

La famille Cochin a été admise à l'ANF, en 1997[4].

Filiation

Alliances

Les principales alliances de la famille Cochin sont : Matigny de La Boissière (1788), Carron de La Carrière (1816), Benoist (1820), Benoist d'Azy (1849), Péan de Saint-Gilles (1876), Arnaud-Jeanti (1883), d'Astorg (1905), de Ghaisne de Bourmont (1906), de Guéhéneuc de Boishüe (1907), de La Motte Saint-Pierre (1907), Quenault de La Groudière (1909), Firmin-Didot (1911), Morisson de La Bassetière (1912), Fenaille (1915), Millon de La Verteville (1919), Le Couteulx de Caumont (1919), de La Barre de Nanteuil (1921), de Galard Terraube (1936), de Menthon (1940), de Frévol d'Aubignac de Ribains (1947), des Prez de la Morlais (1948), de Foras (1966), de Bourbon-Siciles (1977), de Montalembert (1982).

Armoiries

  • Armes anciennes enregistrées à l'Armorial général de 1696 par N... Cauchin, procureur au Grand Conseil, et Pierre Cochin, marchand épicier et bourgeois de Paris[2] :
    • D'azur à un chevron d'or accompagné en chef de deux coqs d'or et en pointe d'une tour d'argent. (elles étaient portées par Denys Cochin, anobli en 1748)[2]
  • Armes modernes portées aujourd'hui :
    • D'azur à un coq d'or posé sur une montagne d'argent surmonté de trois étoiles d'argent posées en chef[5],[2]

Postérité

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, éd. Robert Laffont, 2007, p. 65
  2. a b c d e f g et h Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 11, page 128.
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, volume 2, page 468
  4. Annuaire de l'ANF 2017, Albédia, Aurillac, p.35
  5. Armorial de l'ANF, éditions du Gui, 2004, p.833