Famille Béjot

La famille Béjot, originaire de Bouillant (Crépy-en-Valois), est une famille bourgeoise française.

Histoire

Les Béjot devant leur château de Nointel (tableau exposé par Henri Baron au Salon de 1861).

Issus de Charles Béjot, qui vivait à Bouillant, dans le Valois, à la fin du XVI^e siècle, les Béjot étaient initialement des laboureurs, c'est-à-dire des paysans aisés disposant d'importants domaines agricoles[1].

À partir du XIX^e siècle, plusieurs membres de cette famille exercent la profession d'agent de change à Paris et adoptent un mode de vie aristocratique[1]. Quelques-uns obtiennent des mandats politiques, à l'instar de Paul (1832-1897) et de son neveu Edmond (1863-1912), monarchistes ralliés à la Troisième République[2],[3].

Personnalités

• Charlemagne Béjot I (1755-1830), député à l'Assemblée nationale législative (1791-1792) ;
• Paul Béjot (d) (1832-1897), arrière-petit-fils de Charlemagne (I), agent de change, maire de Nointel ;
  • Henri Béjot (d) (1855-1944), fils de Paul, agent de change, maire de Nointel ;
• Georges Béjot (d) (1835-1913), frère de Paul, agent de change, maire de Millemont, président de la Société centrale des chasseurs ;
  • Edmond Béjot (d) (1863-1912), fils de Georges, conseiller général des Vosges pour le canton de Brouvelieures ;
    • Georges Béjot (d) (1904-1985), fils d'Edmond, l'un des plus jeunes maires de France en 1929 en tant que maire de Millemont[4].

• Portraits
• 
  Paul Béjot (d) (1832-1897)
• 
  Mariage, à Nointel, en 1908, de la fille d'Henri Béjot (d) (1855-1944), Amélie, avec Jacques Fauchier-Magnan (1885-1964), frère d'Adrien Fauchier-Magnan.
• 
  Georges Béjot (d) (1835-1913)
• 
  Edmond Béjot (d) (1863-1912)

Notes et références

1. Moriceau, p. 3-5.
2. L'Estafette, 4 août 1892, p. 1.
3. La Gazette de France, 27 juin 1893, p. 1.
4. Excelsior, 7 juin 1929, p. 8.

Voir aussi

Bibliographie

• Jean-Marc Moriceau, « Les vice-rois des campagnes ? Autour de quelques dynasties de fermiers-laboureurs (XVI^e - XIX^e siècles) », Annales historiques compiègnoises, n^o 31, automne 1985, p. 3-5 (consultable en ligne sur Gallica).

Liens externes