Félix BogaertsFélix Bogaerts
Félix, Guillaume, Marie Bogaerts, né le à Bruxelles et mort le à Anvers, est un historien, écrivain, romancier et poète belge. BiographieOrphelin dès son plus jeune âge, Félix Bogaerts fut élevé par son oncle, le notaire Pinson. En 1828, il obtient, avec distinction, le grade de candidat en philosophie et lettres à l’université de Gand et est nommé quelque temps après professeur au collège de Menin. En 1834, il passe à la chaire d’histoire et de géographie de l’Athénée royal d'Anvers (nl), qu’il occupa pendant 17 ans. Toujours avide d’étendre le cercle de ses études et de ses connaissances, il consacrait les loisirs de ses vacances scolaires à des voyages instructifs : en 1835, il visita l’Angleterre et l’Écosse, avec le peintre Nicaise de Keyser, son ami le plus intime ; en 1836 ce fut Paris, que les touristes choisirent pour but de leur excursion littéraire et artistique. En 1840, il parcourut la Suisse, et en 1844, la Hollande. L’Académie royale d'archéologie de Belgique ayant été fondée en 1842, à Anvers, Félix Bogaerts en fut le premier secrétaire perpétuel et, le , il fut élu membre de l’Académie royale de Belgique, dans la section scientifique et littéraire de la classe des Beaux-Arts. En 1849, il se marie avec Louise Le Mair. La carrière littéraire de Félix Bogaerts commença en 1833, par sa collaboration, avec Edward Marshall, à la Bibliothèque des antiquités de la Belgique, dont il parut deux volumes. En , il se représente au théâtre de Bruxelles, avec un drame en trois actes sur Ferdinand Alvarez de Tolède ; la pièce fut livrée par de la publicité et n’eut aucun succès scénique[2]. Cet auteur ne l’a reproduite que dans ses Œuvres complètes. Publications
Notes et références
3. Roman cité dans le Dictionnaire des œuvres de Robert et Raymond Trousson relatif aux Lettres françaises de Belgique, éditions Duculot, p. 347,1989. Liens externes
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