Exireuil est un village planté dans la région du Haut Val de Sèvres, département des Deux-Sèvres. À proximité de la commune de Saint-Maixent-l'École, Exireuil est bordé à l'ouest par la départementale D 938 reliant Saint-Maixent à Parthenay et à l'est par la D 121 menant au site touristique du Puits d'Enfer.
Communes limitrophes
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 942 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Maixent-l'École à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Exireuil est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Maixent-l'École[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Maixent-l'École, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (47,5 %), prairies (34,7 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), eaux continentales[Note 4] (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment les Trois Moulins et le Chambon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2003, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 6] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Exireuil est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].
Économie
L'économie locale est principalement axée sur le secteur de l'agriculture.
Quelques artisans ont également élus domicile sur la commune.
En revanche, du fait de la proximité de Saint-Maixent-l'École, à moins de 5 km, on ne compte que très peu de commerces ; ces derniers sont essentiellement liés à la restauration.
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue pour .le nom d'Exireuil dériverait de son appellation celte d'Uxelo ( ou plutôt, de Sirolio qui dans la toponymie celte, viendrait de l'association des mots : Siro "long ou étendu" et de Lio, forme altérée de ialo signifiant lieu ou domaine - Sirolio signifiant donc "domaine étendu" ; au fil des Siècles, l'appellation Sirolio aurait progressivement évoluée en Exireuil ) ; il est en effet des plus probable que le haut du coteau embrassant un très large panorama du sud-est au sud-ouest, aurait servi sous la période gauloise, de siège à un large oppidum picton dont les longs murs de pierres sèches, toujours présents, délimitaient probablement les contours d'origine ). !
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Exireuil, cela correspond à 2004, 2009, 2014[25], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations légales.
Ancienne église Saint-Vincent d'Exireuil. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
Le château du Pin, dominant le coteau et qui fut la propriété du général Félix COIFFE où il est décédé le 29 août 1908.
Personnalités liées à la commune
Léopold Amail (1816-1884), maire d'Exireuil, écrivain, Journaliste à Paris.
Félix Coiffé (1833-1908), général de division, grand-croix de la Légion d'honneur, commandant en chef de l'Armée des Alpes de 1894 à 1898 et ayant notamment participé à la campagne du Mexique sous Napoléon III ; brutalement décédé en son château du Pin, à Exireuil, le 29 août 1908 et inhumé dans l'ancien cimetière d'Exireuil. L'Ecole Nationale des Sous-Officiers (E.N.S.O.A.) de Saint Maixent l'École occupe toujours les quartiers auxquels il a donné son nom (Quartier Coiffé).
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Maixent-l'École comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )