Européens unis pour la démocratie
Europeans United for Democracy - Alliance for a Europe of Democracies connu en français comme les EUDemocrats – Alliance pour une Europe des Démocraties – sont un parti politique européen[1] souverainiste[2], qui se qualifie lui-même d'euroréaliste, rassemblant des mouvements politiques de quinze pays de l'Union européenne. Le parti est reconnu selon le règlement (CE) 2004/2003[3]. EUDemocrats cherche à réformer l'Union européenne de façon profonde au-delà des clivages gauche/droite. Le parti n'a aucune relation avec l'ancien mouvement Alliance des démocrates indépendants en Europe (2005-2008) qui défendait des positions proches. Informations généralesLe parti a été fondé d'après la loi danoise le , puis comme parti politique européen à Bruxelles le . Son premier congrès a eu lieu à Bruxelles le . L'ex-député européen danois, Jens-Peter Bonde, est à l'origine de sa création et il a imprégné les premières années du parti. En , le Suédois Sören Wibe lui a succédé comme président des EUD. Sa mort soudaine fin , entraîne la présidence à Patricia McKenna, une ancienne députée européenne Verte irlandaise devenue indépendante en 2009. Le parti ne s'occupe point de question du clivage droite-gauche, supposant que des telles questions devraient être délibérées par les Parlements nationaux et régionaux sous les auspices du contrôle démocratique des peuples. Les EUD voudraient renforcer la transparence, la subsidiarité, la diversité et la démocratie, point le plus important de leur programme, à l'échelle de l'Union européenne. En , quatre membres du Parlement européen alliés aux EUDemocrats font partie du groupe parlementaire Indépendance et Démocratie au Parlement européen, alors que deux autres membres siègent parmi les non-inscrits. Une douzaine de membres des parlements nationaux et régionaux dans six pays européens sont également alliés au réseau EUD. (2015)[réf. nécessaire] Programme politiqueL'objectif politique principal des EUDemocrats est la réforme des structures contemporaines de l'Union européenne, afin de créer une Europe plus proche des citoyens, possédant une légitimité démocratique entière. Ainsi, les EUD demandent des changements importants du système européen, aussi bien qu'une nouvelle forme de coopération parmi les États membres de l'Union ayant comme fondement une approche adaptable et intergouvernementale. Cette réforme du projet européen devrait être fixée dans un nouveau traité fondamental définissant les compétences et les structures de l'Union européenne et de ses États membres. Selon leur programme politique, les EUD supposent que toute décision politique devrait être prise au niveau adapté (subsidiarité), fait qui donnerait davantage d'influence aux États membres, leurs régions et les minorités nationales. Le parti vise à unir tous ceux critiquant l'Union européenne pour son développement peu démocratique et ses tendances centralistes. Il voudrait limiter l'influence européenne là où elle lui semble le plus nécessaire, laissant aux différents pays membres une large autonomie. Il est opposé au transfert des pouvoirs toujours plus importants vers l'Union européenne, surtout qu'il aboutit à une concentration des pouvoirs entre les mains d'institution non élues. Les EUD demandent davantage de contrôle des institutions européennes par les Parlements nationaux et régionaux. Les EUD se conçoivent comme plateforme effective et comme mouvement de campagne pour le renforcement de la démocratie en Europe. Le parti vise à encourager des candidats lors des élections du Parlement européen qui soutiennent le programme politique des EUD. Ainsi, le parti espère d'influencer directement la politique au sein du Parlement européen. Leurs objectifs politiques principaux sont les suivants :
Organisation du partiLes organes principaux des EUD sont le Congrès, le Comité directeur et le Secrétariat. Congrès
Comité directeur
Secrétariat
Présidents
Activités récentesLes EUD encouragent la Campagne européenne pour le Référendum (en). Le parti a récemment fait campagne pour le non au traité de Lisbonne, saluant le « non » irlandais en et animant une deuxième campagne lors du second référendum en Irlande en automne 2009. En , EUDemocrats a lancé une campagne contre l'idée d'établir une taxe européenne, notamment un impôt sur le revenu bénéficiant à l'Union européenne (incluant une taxe pour les citoyens, le secteur bancaire, le trafic aérien...). Dans le but d'équilibrer le débat sur l'entrée dans l'euro des pays baltes, EUDemocrats a développé sur Internet une campagne d'information en Lettonie. MembresEn 2014, EUDemocrats réunit des partis politiques d'une quinzaine d'États membres de l'Union, sur 28 (Danemark, Estonie, Finlande, France, Irlande, Italie, Lettonie, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suède, Royaume-Uni, etc.). Belgique :
Danemark :
Finlande :
France : Irlande :
Italie :
Lettonie :
Portugal :
Slovénie :
Suède :
Littérature
Références
ComplémentsArticles connexesLiens externes |