Né à Paris (10e arrondissement) le [1], fils de Rosalie Merlet et de Clair Eugène Vavasseur, qui prendra le nom de « Maurice Lagarde », une fois devenu éditeur de La Silhouette, journal satirique, qui reparaît en janvier 1880[2], Vavasseur devient étudiant à l'école des beaux-arts de Paris, entre autres dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il fréquente également les ateliers d'Émile Bin et Eugène Grasset. Il expose une première fois au Salon des artistes français en 1887 une peinture intitulée Un coin d'atelier ; son adresse mentionnée est le 47 rue de Dunkerque[3]. Vavasseur expose de nouveau des huiles sur toile au Salon en 1889 et en 1894, devenant membre de cette société[4].
À compter de 1895, il livre des dessins humoristiques à des périodiques illustrés comme Le Rire, La Lecture, Le Petit Français illustré, L'Express de Lyon illustré, Le Monde moderne ; cette dernière publication est éditée pat la Maison Quantin avec laquelle Vavasseur collabore en livrant des planches destinées à l'imagerie enfantine dès la fin des années 1880 pour la collection « Imagerie artistique ». On compte aussi durant cette période des dessins parus entre autres dans Le Sourire (1901), La Vie amusante (Fayard, 1903-1904) et L'Assiette au beurre (1904)[2].
Illustrateur d'ouvrages et de partitions musicales, il a pratiqué la bande dessinée dans les années 1930, livrant des planches entre autres pour les magazines Midinette (1935-1937) et Tom Pouce (Conti, 1939)[2].
Œuvre
Affiches lithographiées
Léon Juillet, Huile Rigal, 1895.
Nous lisons tous Le Supplément, grand journal littéraire illustré, affiche Camis, vers 1895[6].