Eugène Malonga, né le à Nko et mort le , est un peintrecongolais. Il est considéré comme l'un des cinq fondateurs de la peinture congolaise, inexistante avant 1940[1].
Biographie
Eugène Malonga est né le à Nko, village situé à une vingtaine de kilomètres de Brazzaville[2] dans une famille pauvre, son père meurt lorsqu'il n'a que 4 ans et toute sa vie, il ne gardera aucune image ni souvenirs de son père bien-aimé, car juste après sa mort sa famille paternelle brule tout ce qui était de lui. Il fait ses premiers pas au côté de sa mère mais celui-ci à la suite du deuxième mariage de sa mère, rejoint son oncle paternel à l'arrondissement quatre de Brazzaville (Moungali) et y passe toute son enfance.
Eugène Malonga très petit se fait remarquer dans son quartier par ses dessins fait sur les nattes blanches ou sur des T-shirt blanc, c'est alors que son oncle qui vivait de la couture l'achetera sa première palette d'aquarelle. À l'âge de 10 ans dessine son premier tableau : la case de mon oncle Boundzoumou.
En 1961, Malonga obtient une bourse de perfectionnement de six mois pour l'École nationale supérieure des arts décoratifs où après un test il est directement mis en quatrième année (l'année de sortie).
Parmi les rencontres déterminantes, il y a lieu de citer celle de Roger Erell[6], architecte de la basilique Sainte-Anne du Congo en 1945, qui l'a initié au dessin[7], et celle de Gaspard de Mouko, peintre d'origine camerounaise, dans les années 1940.
Son œuvre compte de nombreux paysages et quelques portraits. Ses motifs préférés sont les paysages et les scènes de genres, avec une évolution vers la semi-abstraction.
Dans les dix dernières années, il est revenu à son amour le réalisme.
Bien que son pays avait encore besoin de lui pour continuer à valoir la beauté de ses paysages et à promouvoir l'art Congolais par son remarquable talent, Eugene Malonga s'est éteint en 2005 à l'âge de 75 ans d'un arrêt cardiaque.
↑(fr) Dictionnaire général du Congo-Brazzaville : alphabétique, analytique et critique, avec des annexes et un tableau chronologique / Philippe Moukoko / L'Harmattan, 1999 - 442 pages (p. 211-212)
↑Afrique, Numéros 14 à 19, Société internationale de publications commerciales, culturelles et artistiques, 1962 (p. 43)