Eugène BouchutEugène Bouchut
Eugène Jean Antoine Bouchut, né le à Paris, ville où il est mort le dans le 9e arrondissement[1], est un médecin et pédiatre français. BiographieFamille et étudesSon père Jean-Baptiste est vétérinaire. Il fait ses études classiques à Paris, et commence sa médecine en 1835. Interne des hôpitaux de 1839 à 1844, il est reçu docteur en 1842, médecin des hôpitaux en 1849 et agrégé de médecine en 1853[2]. CarrièreEn 1849, il entre à l'Hôtel-Dieu comme chef de clinique, il est membre du bureau central d'admission, premier de sa promotion[2]. Il devient en 1852 médecin de l'hôpital Bon-Secours, puis de l'hôpital Sainte-Eugénie (1856) et des Enfants malades (1863)[2]. Deux fois, en 1857 et 1859, il est chargé de suppléer André Duméril à la Faculté de médecine. À partir de cette date, Eugène Bouchut s'est voué à l'enseignement clinique à l'hôpital Sainte-Eugénie et à l'École pratique : cours sur les maladies des enfants, sur la pathologie générale, et d'histoire de la médecine[2]. Médecin en chef des Maisons d'éducation de la Légion d'honneur, il est médecin honoraire des hôpitaux en 1884[2]. TravauxEn 1858, il propose un procédé du tubage dans le traitement du croup lié à la diphtérie[2]. En 1886, il décrit les formations miliaires propres à la dissémination d'une forme de tuberculose[2]. Il est l'auteur d'ouvrages sur l'histoire et la philosophie de la médecine. Honneurs et distinctionsIl reçoit le prix Montyon en 1843 et 1844. Il est médaillé d'argent pour les épidémies de choléra de 1849 et de 1854. Il reçoit un prix de mille francs de l'Académie des sciences pour un travail sur la mort apparente et les enterrements prématurés (prix accordé sous le pseudonyme de Durand)[2]. Chevalier de la Légion d'honneur du , Eugène Bouchut aurait reçu la première croix décernée par le Second Empire ; il a aussi été promu officier le , puis Commandeur et Grand chancelier. Une rue et une place de Paris, ouverte sur l'emplacement de l'abattoir de Grenelle, porte son nom depuis 1900. Publications
Médecine
Histoire et philosophie
On lui doit aussi de nombreuses contributions publiées dans la Gazette des hôpitaux, les Annales d'hygiène publique, L'Union médicale et la Gazette médicale. Notes et références
Liens externes
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