Eugène-Stanislas OudinotEugène Oudinot
Eugène-Stanislas Oudinot de La Faverie dit Eugène Oudinot, né à Alençon le [Note 1] et mort à Paris le , est un peintre-verrier français. BiographieFils de François Michel Oudinot de La Faverie[Note 2], Eugène-Stanislas Oudinot est le frère Achille-François Oudinot (1820-1891) qui fut également artiste-peintre. Élève de Georges Bontemps pour l’art du vitrail, Oudinot passe ensuite dans l’atelier de Delacroix pour apprendre la peinture. Il travailla aussi à la manufacture de Choisy-le-Roi. En 1848 il quitte la manufacture de Choisy pour suivre les cours d'Eugène Delacroix. En 1854, il ouvre son propre atelier de vitraux, 6 rue du Regard, peut-être au moment de son mariage avec Virginie Saulin. Il reçoit de nombreuses commandes :
L'État lui a confié la restauration de vitraux et la pose de nouveaux vitraux :
Il a aussi réalisé des vitraux pour la collégiale Sainte-Croix de Liège etc. Il a fait travailler de nombreux cartonniers : des architectes comme Viollet-le-Duc et Émile Reiber, des peintres d'histoire, comme Gérard Seguin, Adrien Moreau, Diogène Maillart, Auguste Leloir, Félix Jobbé-Duval, Joseph Blanc, Charles Lefebvre, des portraitistes comme Victor Levaché, des paysagistes comme Louis Français, des peintres spécialisés dans les arts décoratifs comme Luc-Olivier Merson, Edmond Lechevallier-Chevignard, Charles Toché, Émile Delalande, Albert Besnard et Louis Steinheil. Il a aussi travaillé pour de nombreuses personnalités, parmi lesquelles on trouve des écrivains et des journalistes, des architectes, des hommes politiques, des scientifiques, des banquiers ou des marchands, des membres de l'aristocratie française ou étrangère. Il a aussi travaillé pour plusieurs membres des grandes familles new-yorkaises (Bell (en)[1], Belmont, Vanderbilt). Après un premier séjour aux États-Unis en 1877 d'où il rapporte la technique du verre opalescent, il part plus longuement en 1882 pour superviser l'installation d'un vitrail dessiné par Luc-Olivier Merson et destiné au manoir des Vanderbilt, appelé le Petit Chateau (en)[Note 3]. Oudinot travailla également pour l'architecte américain Richard Morris Hunt. Son atelier parisien était situé au 6 de la rue de la Grande-Chaumière. À sa mort, sa veuve n'accepte l'héritage que sous réserve d'inventaire. Celui-ci faisant apparaître un lourd déficit, son atelier est alors mis en vente et acheté par Félix Gaudin le [2]. DistinctionsIl obtient une mention à l'Exposition universelle de 1855, puis à l'exposition de Londres en 1862. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le [3]. DescendanceEugène Oudinot eut deux enfants :
Notes
Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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