Esterka
Le théologien Byron Sherwin (en) rappelle que « si les chroniqueurs médiévaux ont traité cette histoire d'amour comme un fait réel, les historiens modernes la traitent comme une simple légende. » Esterka est mentionnée pour la première fois chez l'historien Jan Długosz, près d'un siècle après la mort du roi[2]. De sa relation avec Casimir, Esterka accouche de quatre enfants : deux garçons, Polka et Niemira, élevés dans la foi catholique ; et deux filles, élevées dans la foi juive, avec l'accord du roi[2],[3]. Selon certaines sources, notamment le penseur juif David Gans, la liaison d'Esterka avec Casimir le Grand aurait contribué au renouvellement et à l'expansion des privilèges accordés aux Juifs de Pologne. D'après Byron Sherwin, cette idée pourrait provenir d'une association avec la vie du personnage biblique d'Esther[2]. Plusieurs lieux de Pologne sont associés au personnage d'Esterka. Ainsi, le mur d'un ancien château construit par Casimir le Grand à Kalisz est appelé « mur d'Esterka » où, selon le folklore locale, son fantôme viendrait la nuit attendre son amant[2]. Le roi lui a aussi fait construire un petit château dans Bochotnica, au nord de Cracovie, relié au château du Wawel par un tunnel[4].[source insuffisante] Références
Ouvrage(en) Byron L. Sherwin, Sparks amidst the ashes : The Spiritual Legacy of Polish Jewry, Oxford University Press US, |
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