Erwin MortierErwin Mortier
Œuvres principales
Erwin Mortier (Nevele, ) est un écrivain belge d'expression néerlandaise. Il grandit à Hansbeke, un village à proximité de Gand. Il habite avec le réalisateur de télévision et radio Lieven Vandenhaute. ÉducationErwin Mortier a étudié l'histoire de l'art à l'Université de Gand, puis il a passé ensuite un diplôme d'infirmier psychiatrique, qui lui a permis de travailler au Museum Dr. Guislain à Gand de 1991 à 1999. Pendant ces huit années, il se consacra à l'histoire de la psychiatrie, et publia en même temps différents articles dans des revues littéraires telles que De Gids, De Revisor, le Nieuw Wereldtijdschrift et Optima. Carrière littéraireIl publia son premier roman Marcel en 1999, qui fut acclamé dans les milieux littéraires. Il fut d'ailleurs couronné par le Gerard Walschapprijs en 1999, puis il reçut en 2000 le Lucy B. en C.W. van der Hoogtprijs, le Debutantenprijs et le Gouden Ezelsoor. En 2003, les Éditions Fayard en publie une traduction dans la collection Littérature étrangère[1]. En 2000, est publié Mijn tweede huid (traduit quatre ans plus tard aux Éditions Fayard sous le titre de Ma Deuxième Peau), qui connut un succès moins important mais qui fut néanmoins nommé pour différents prix. En 2001, il publia un recueil de poèmes Vergeten Licht (Lumière oubliée" en français), qui reçut un an plus tard le Cees Buddingh'-prijs. Son troisième roman parut en 2003, sous le titre Sluiertijd (Temps de pose, traduit en 2005). La même année, un recueil d'essais est publié sous le nom de Pleidooi voor de zonde (Playdoyer du péché en français). En 2004, Erwin Mortier passe chez la maison d'édition De Bezige Bij, chez qui il publie un roman court, Alle Dagen Samen (traduit par Les dix doigts des jours, publié en 2007 chez Fayard). Il y décrit sept jours de la vie d'un enfant de cinq ans au chevet de son arrière-grand-parent agonisant[2]. Son roman le plus important, Godenslaap (Sommeil de dieux, traduit en 2010), paraît en 2008. Il reçoit le AKO Literatuurprijs et le Tzumprijs voor de beste literaire zin (prix récompensant chaque année depuis 2002 la meilleure phrase de la littérature néerlandaise) pour la phrase suivante:
Dont voici la traduction : En suivant la cadence de mon écriture, je cherche à retrouver,coagulée dans les caractères, la jouissance de la gamine godiche que je dois avoir été jadis, la pimbêche qui au seuil de l’adolescence serrait son style autant que les fins lacets de cuir de ses bottines – comment elle poussait la chair du mot dans les baleines de la phrase, jusqu’à ce que son propre corps soit couvert de marques et qu’elle ait envie de vomir.(trad. Marie Hooghe, Fayard, 2010) Erwin Mortier est également billetiste au journal progressiste De Morgen. Compte tenu du contexte politique belge de début 2011, il s'est montré en faveur d'un niveau fédéral de culture, dans un texte intitulé Land zonder cultuur (Pays sans culture, en français) paru le samedi dans De Morgen.
Ce qui pourrait être traduit par: "Je considérerai la Flandre comme mature lorsqu'elle aura accepté dans son développement culturel la création d'un niveau culturel fédéral comme une étape logique, et non, ce qui a été le cas jusque maintenant, comme une régression vers la Belgique à papa qui est déjà en grande partie morte et condamnée à disparaître." Il s'est également montré en faveur d'une circonscription fédérale accompagnée de l'abolition de la monarchie en faveur d'une république présidentielle[4]. Son ouvrage, paru en français sous le titre Psaumes balbutiés.Livre d'heures de ma mère (Fayard, , traduit par Marie Hooghe), est un texte poignant, d'une très grande poésie, sur la maladie d'Alzheimer dont est atteinte sa mère. PublicationsLes romans d'Erwin Mortier ont fait l'objet de traductions en français, afrikaans, anglais, allemand et espagnol. Toutes les traductions françaises, par Marie Hooghe, ont été publiées par les Éditions Fayard. Romans
Poèmes
Recueils d'essais et autres
Liens
RéférencesLiens externes |
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