Ernestine Gwet Bell est née en 1953 à Sackbayémé[1], dans le département de la Sanaga Maritime au Cameroun. Fille d'un père enseignant, prêtre qui deviendra pasteur[2] et d'une mère infirmière sage-femme[3], Ernestine Gwet Bell fait partie d'une famille de six frères et sœurs.
Mariée, elle est mère de deux filles et d'un fils[4].
Éducation et carrière
Ernestine Gwet Bell a fait ses études de médecine à l'école de médecine de l'Université Paris Descartes[4]. De retour au Cameroun, elle travaille d'abord à l'Hôpital du Conseil des Églises Baptistes et Évangéliques de Cameroun pendant une année et bénévolement pour rendre ce que la mission lui a offert, ensuite à l'Hôpital Laquintinie où elle passe 2 ans[5]. En 1987, elle ouvre la Clinique Odyssée[4], une clinique privée devenue l'une des installations médicales gynécologiques réputée du Cameroun[4].
Gynécologue camerounaise internationalement connue[6],[7],[4], elle fonde avec cinq amis médecins (Berthe Bollo, Guy Sandjon, Monique Onomo, Nicole Akoung et Christian Pany) le premier centre du Cameroun pour la fertilité assistée[4].
En 1998, elle supervise les travaux pour la naissance de Thommy, le premier bébé éprouvette camerounais issu de la fécondation in vitro[4],[8],[9].
En 2004, son équipe met en pratique l’Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI)[10], une technique innovante conçue en 1992 pour lutter contre des stérilités masculines dans le cadre des FIV[9]. En août 2007, elle et son équipe étaient responsables de la naissance de 500 bébés par FIV[11].
En soutien à l'un de ses neveux autiste, elle fonde en 2005 l'Orchidée Home, dont la mission est d'aider les enfants autistes et leurs parents[4]. Elle a également organisé le premier congrès sur l'autisme au Cameroun deux ans plus tard[4].
Présidente du syndicat des médecins privés du Cameroun[9].
Présidente du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité, ancien gouverneur du District 403 B1 du Lions club international[12].
Notes et références
↑(en) « Gwet-Bell, Ernestine (1955) », in Dictionary of African Biography, 2011, [1]