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La Bruche, d'une longueur de 77 km, prend sa source dans la commune de Urbeis et se jette dans l'Ill à Strasbourg, après avoir traversé 37 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Bruche sont données par la station hydrologique située sur la commune de Wolxheim. Le débit moyen mensuel est de 6,1 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 82,6 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 93,5 m3/s, atteint le même jour[4].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 3],[10],[11].
Au , Ergersheim est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Molsheim[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[16]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (69,4 %), cultures permanentes (18,5 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), forêts (2,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
Les quelques découvertes faites au sud du cimetière montrent que le site était déjà occupé à l'époque mérovingienne. C'est vers 920, lors de la donation de vignes et de terres en faveur de l'église de Strasbourg, que l'évêque Richwin fit mention du village qui était alors appelé Argeresheim marca. Le village, essentiellement viticole, fut également pillé un certain nombre de fois, notamment lors de la guerre des évêques en 1592 où il fut presque totalement détruit.
Aujourd'hui, Ergersheim est un village résidentiel dont les habitants travaillent essentiellement à Molsheim et à Strasbourg.
Les armes d'Ergersheim se blasonnent ainsi : « D'azur à saint Nicolas, vêtu pontificalement, avec les trois petits enfants dans leur baquet, le tout d'or. »[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 1 455 habitants[Note 7], en évolution de +12,53 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette église paroissiale est composée d'un chœur polygonal et d'un vaisseau unique. Le clocher latéral est composé de deux parties datant de deux époques différentes. La partie basse est de l'époque médiévale tandis que la partie haute est octogonale, le tout coiffé d'un toit à bulbe. Le portail principal néo-roman date de 1873. Le mobilier se trouvant à l'intérieur est de type baroque.
Église Saint-Nicolas.
Portail et clocher.
Vue intérieure de la nef vers le chœur.
Vue intérieure de la nef vers la tribune d'orgue.
Orgue Stiehr-Mockers (1818-1825).
Chapelle Saint-Michel (Rimlen)
Ce monument est le dernier témoin du village de Rimlenheim qui a disparu. Mentionné dès 884, il fut détruit par les Armagnacs en 1444. La chapelle était jadis ornée d'un retable en hommage à la Vierge datant de 1741. Tous les ans le jour de la Saint-Michel (29 septembre), une messe est célébrée en ce lieu à la mémoire des habitants.
Chapelle Notre-Dame d'Altbronn
Altbronn (traduction littérale : vieille fontaine) était un village voisin d'Ergersheim qui au Moyen Âge possédait ses propres finages. Dévasté à la fin du XIVe siècle, le ban d'Altbronn est assimilé à celui d'Ergersheim en 1664. La nef unique date de l'époque médiévale tandis que le clocher est reconstruit dans le style néo-gothique à la fin du XIXe siècle. Son chœur très petit contient difficilement le maître-autel de l'époque baroque. Cette chapelle est un ancien lieu de pèlerinage à la Vierge.
Chapelle Saint-Michel (XIIe).
Intérieur de la chapelle.
Chapelle Notre-Dame d'Altbronn (XIVe-XIXe).
Chemin de croix dans le jardin.
Intérieur de la chapelle.
Autel et Vierge à l'enfant (XVe-XVIIe).
Chapelle Sainte-Anne (Altbronn)
Ce petit édifice abrite la source qui est à l'origine du village d'Altbronn. Les miracles qui y étaient recensés par les jésuites dès la fin du XVIe siècle concernaient surtout les femmes qui venaient demander de l'aide à la Vierge en vue d'accouchements difficiles.
Anciens bâtiments conventuels et chapelle, aujourd'hui mairie.
Chapelle.
Oratoire.
Sentier viticole
Le sentier viticole du Kefferberg (4,5 km en 2 h) permet de découvrir un vignoble du Moyen Âge exposé plein sud. La production de ce vignoble donne un vin de grande qualité.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 210 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/2006 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Molsheim comprend deux villes-centres (Molsheim et Mutzig) et huit communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )