Les Timbres est un ensemble de musique principalement instrumental, spécialisé dans le répertoire ancien et la musique de chambre notamment autour du trio violon, viole de gambe, clavecin. Créé en 2007 par Yoko Kawakubo, Myriam Rignol et Julien Wolfs, ils en assurent tous trois la direction artistique.
L’ensemble propose à la fois un répertoire musical en lien avec sa formation en trio ainsi que des projets artistiques avec un effectif plus important où se mêlent chant, danse, théâtre[1],[2].
Les membres sont impliqués dans la diffusion et la transmission de la musique auprès des publics jeunes et moins jeunes. Ils ont dans ce sens développé un projet de concert interactif nommé Le Tournoi Musical[3].
Sous ce patronyme, l’ensemble est lauréat en 2008 du 10e Concours International de Musique de Chambre Premio Bonporti[7],[8].
C’est aussi sous ce nom, qu’il remporte en 2009 le premier prix du Festival de musique ancienne de Bruges ainsi que celui de la meilleure création contemporaine. La pièce est composée à trois sous le pseudonyme Yoju-Mi Kawori reprenant les premières syllabes de leurs prénoms et de leurs noms[6],[7].
L’ensemble change par la suite de nom pour mieux correspondre à ses intentions musicales[9].
De 2014 à 2016, il devient ensemble associé en résidence au festival Musique & Mémoire. Voulant saluer l’engagement et l’excellence de l’ensemble, le festival reconduit exceptionnellement son partenariat pour trois nouvelles années de 2017 à 2019[17],[18].
L’effectif est à géométrie variable autour du trio fondateur violon, viole de gambe, clavecin. L'ensemble s’associe avec d’autres musiciens pour des projets à plus grand effectif [23].
Depuis 2010, l’ensemble a créé un partenariat avec l’ensemble japonais Harmonia Lenis, avec lequel il a enregistré un disque[24]. Cette collaboration donne lieu à des tournées en Europe et au Japon, chaque année en alternance[25],[26],[27].
En 2018, pour les Concerts Royaux de François Couperin, il a collaboré avec Elise Ferrière, Dana Karmon, Maite Larburu, Stefanie Troffaes, Mathilde Vialle, Benoit Laurent et Nicolas Muzy[23].
Souvent de formes originales, leurs projets ont pour but de toucher un public le plus large possible. L’ensemble travaille en ce sens avec d’autres disciplines artistiques telles que le théâtre avec Céline Barbarin et Emmanuel Ménard, la vidéo avec Noé Michaud, ou encore la danse[1],[28],[29].
Le chanteur Marc Mauillon est le partenaire privilégié de l’ensemble pour des projets avec voix ainsi que Julia Kirchner et Elodie Fonnard[30],[31],[32].
intégrale des Morceaux de symphonie pour le violon, la viole et le clavecin (1723) de Marin Marais[35].
Quelques exemples en grande formation et dans des formes originales
Opéras du grand répertoire en versions de chambre : L'Orfeo de Monteverdi, Proserpine de Lully. Ces réécritures basées sur des pratiques historiques permettent à l'ensemble de transporter ce répertoire dans des lieux atypiques ou dans des lieux n'ayant pas l'infrastructure pour recevoir un opéra[1],[36].
Le Tournoi musical : concert et compétition musicale interactive[3],[37]
Pièces du temps en concerts : musique, vidéo et horlogerie en collaboration avec le Musée du Temps de Besançon[38],[29].
La musique de Shakespeare : concert théâtralisé[39]
Le syndrome d’Orphée : récital théâtralisé [40],[41]
Blanche-Neige et les sept Notes : conte musical[2],[28]
Action culturelle
Les trois musiciens fondateurs sont également pédagogues. Ils font partie de l’institut d’O Passo, une méthode d’éducation musicale. Ils interviennent également dans des cadres de formations professionnelles tout autant que dans des écoles primaires, maternelles, collèges, lycées[42],[43],[44]. L’ensemble réalise un important travail de sensibilisation du public[45].
2008 - 4e premio, prix du public et prix spécial du jury pour la meilleure interprétation de la basse continue au 10e Concours international de musique de chambre Premio Bonporti [7],[8].
↑Yoko Kawakubo, Myriam Rignol et Julien Wolfs, L'improvisation à plusieurs : un moyen et une fin / Yoko Kawakubo, Myriam Rignol, Julien Wolfs, Lyon, , 130 p. (lire en ligne)
↑Jean-Christophe Pucek, « Dietrich Buxtehude, sonates en trio op. 1 et 2 - Les Timbres », Diapason, no 697, , p. 69 (ISSN1292-0703, lire en ligne, consulté le )