Emmanuel KasarhérouEmmanuel Kasarhérou
Emmanuel Kasarhérou, né à Nouméa[1], est président du musée du Quai Branly - Jacques-Chirac depuis le 27 mai 2021. Il est aussi un ancien conservateur du patrimoine kanak. BiographieEmmanuel Kasarhérou est né le 16 juillet 1960 à Nouméa. Son père, Hyppolyte Kararhérou, est un tailleur kanak, et sa mère, Jacqueline de La Fontinelle, est une grande linguiste, enseignante à l'INALCO, experte en langues océaniennes[2],[3]. Par sa mère, il est aussi le petit-fils du peintre animalier Jean de La Fontinelle et descendant du peintre naturaliste de l'école de Barbizon François Auguste Ortmans (1826-1884). Il étudie auprès de José Garanger, et rencontre ce faisant Roger Boulay, conservateur au musée des arts d’Afrique et d’Océanie au palais de la Porte dorée[2]. Emmanuel Kasarhérou est nommé à 25 ans, en 1985, directeur du musée de Nouvelle-Calédonie[3],[4]. Avec Roger Boulay, il conçoit l’exposition « De jade et de nacre, Patrimoine culturel kanak » en 1990, qui est présentée à Nouméa puis à Paris[2]. Il prend ensuite en 1998 la tête du musée du centre Tjibaou, nouvellement inauguré à Nouméa[2], comme directeur culturel de l’Agence de développement de la culture kanak (ADCK), dont il devient directeur général en 2006[5]. En 2011, Emmanuel Kasarhérou rejoint le musée du quai Branly en tant que chargé de mission pour l’Outremer[5]. Il y contribue à l’inventaire du patrimoine kanak dispersé[6]. En 2013, il est commissaire (avec Roger Boulay) de l’exposition « Kanak, l’art est une parole »[7], qui se tient au musée du quai Branly en 2013, avant d’être également présentée à Nouméa[8]. L’exposition est considérée comme la plus importante consacrée à la culture kanak[9] ; sa réception est plutôt bonne, et le catalogue qui en est issu est considéré comme « une référence indispensable »[8]. L’année suivante, il devient adjoint du directeur du patrimoine et responsable de la coordination scientifique des collections[10]. En 2016, il est élu président de la Société des océanistes[11]. En 2020, il est nommé en conseil des ministres à la présidence du musée du quai Branly, succédant ainsi à Stéphane Martin, président jusqu’à fin 2019, et Jérôme Bastianelli, qui assurait l’intérim[12]. Il est ainsi le premier kanak à la direction d’un musée de grande envergure en métropole[10]. Décorations
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Notes et références
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