Emmanuel BoozEmmanuel Booz
Emmanuel Booz en 1970
Emmanuel Booz est un chanteur, auteur-compositeur-interprète, acteur et scénariste français né en 1943. Personnage atypique, marginal, il a été un des premiers beatniks parisiens. « Emmanuel Booz est le grand poète méconnu du rock français. » (Philippe Manœuvre)[1]. BiographieNé à Versailles[2], on sait peu de choses sur son enfance, si ce n'est qu'il fut recueilli à Vierzon pendant la guerre par des Résistants. Il reste à Vierzon jusqu'en 1948[2]. Sa vie artistique officielle commence en 1969 avec la parution de l'album Au restaurant d'Alice, adaptation française de Alice's Restaurant d'Arlo Guthrie. Ce disque a été enregistré à Londres avec la participation d'Arlo Guthrie, qu'Emmanuel Booz a rencontré grâce à Boris Bergman, mais il passe pourtant largement inaperçu. On retrouve Emmanuel Booz, souvent appelé Manu, en 1971 au sein d'un groupe éphémère, les Roll Mops. Il faut attendre 1974 pour que paraisse son deuxième album, Le jour où les vaches, beaucoup plus électrique que le précédent. Outre quelques 45 tours, deux autres albums sortiront : Clochard en 1976 et Dans quel état j'erre en 1979. Aucun de ces disques ne rencontrera de succès. Ils sont néanmoins très recherchés aujourd'hui car ils présentent une forme de rock progressif français peu répandu à l'époque, Emmanuel Booz abordant (en français) des thèmes nouveaux comme l'écologie[3]… d'une manière très personnelle[4]. L'album Dans quel état j'erre est inclus dans l'ouvrage Philippe Manœuvre présente : Rock français, de Johnny à BB Brunes, 123 albums essentiels[1] qui présente Emmanuel Booz comme … le fils spirituel de Léo Ferré pour les uns, seul créateur dépassant Ange et Magma pour les autres .... Début 1980, il fonde le groupe F.F.I. qui sortira un unique 45 tours et fera un unique concert (lors de la première Fête de la musique, place de la République à Paris). Parallèlement à sa carrière musicale, Emmanuel Booz est aussi très impliqué dans le monde du cinéma, que ce soit comme acteur ou comme scénariste. Ami avec Didier Roustan dans sa jeunesse, ce dernier raconte qu'ils prenaient tous deux plaisir à lancer des avions en papier du haut du Parc des Princes à la grande époque de Francis Borelli ; « Quel plaisir quand ils planaient jusqu'au bord de la pelouse... » [5] Discographie33 tours1969 : Au restaurant d'Alice
1974 : Le jour où les vaches
1976 : Clochard
1979 : Dans quel état j'erre
45 tours
FilmographieComme assistant-réalisateurComme scénariste
Comme acteurAu cinéma
À la télévision
Notes et références
Liens externes
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