La principale contribution de Förster au répertoire de l’époque consiste en sonates pour piano et en pièces de musique de chambre, « en particulier ses quatuors à clavier op. 8, 10 et 11, et son sextuor op. 9 » [2].
D'après R.M. Longyear, ses premières sonates pour clavier témoignent d’un désir d’assimiler le style pré-classique, en particulier l’Empfindsamkeit de Carl Philipp Emanuel Bach. Förster atteint la maturité et un style personnel dans ses sonates pour flûte op. 5, ses quatuors à cordes op. 7 et ses sonates pour piano op. 12.
Bon nombre de ses sonates plus tardives, sont fort originales et pleines d’imagination, bien que l’écriture pianistique soit quelque peu maladroite. De même, ses quatuors et quintettes sont souvent puissants et dramatiques, et quelques-unes de ses œuvres inédites (quatuors et sonates) annoncent le romantisme. [...] Förster, qui a aussi été un précurseur dans des œuvres de musique de chambre de grande ampleur (piano, cordes et vents), fut un important trait d’union entre les œuvres de maturité de Haydn et Mozart, et les œuvres de jeunesse de Beethoven. Dans ses quatuors avec piano, on remarque une opposition entre le clavier et les cordes ainsi que l’écriture élaborée de la partie d’alto.
Malgré tout, poursuit R.M. Longyear, la musique de Förster n’a jamais bénéficié que d’un succès d’estime. Le compositeur dut même publier la plupart de ses œuvres à compte d’auteur[3]…
Œuvres
Musique instrumentale
Œuvres concertantes
plusieurs concertos pour piano
concerto pour violon (acc. quatuor à cordes, 2 flûtes, 2 hautbois)
concerto pour flûte, cordes et basse continue
concerto pour clavecin
Musique de chambre
pour cordes
divertimento op. – (pour trio ; éd. Vienne, vers 1770)
6 quatuors op. 7 (dédiés au roi de Prusse ; éd. Vienne, 1794)