Emil CiocoiuEmil Ciocoiu
Emil Ciocoiu, né le à Șasa non loin de Târgu Jiu dans le județ de Gorj en Roumanie et mort le [1], est un peintre et photographe roumain. BiographieDes débuts prometteursDes études réussiesAprès avoir étudié au collège national Tudor Vladimirescu de Târgu Jiu[2] où il sera diplômé en 1966, Emil Ciocoiu étudie les beaux-arts à l’Académie des Arts Nicolae Grigorescu de Bucarest, de 1968 à 1974 où son professeur est Gheorghe Saru[3]. En 1972, Emil Ciocoiu remporte le prix « Musée 2000 »[4] au Luxembourg, et en 1975, la ville de Bucarest lui accorde la bourse Theodor Aman[5]. En 1976, il devient membre de l’Union des Artistes roumains. Le refuge en AllemagneEn 1980, alors que la Roumanie est dirigée par Nicolae Ceaușescu, Emil Ciocoiu quitte son pays natal pour avoir une plus grande liberté de création. Il motive sa décision en déclarant lors d'une interview : « J'ai quitté la Roumanie parce que je manquais de liberté de mouvement et de recherche. Un artiste complexe ne peut pas vivre sans voir la Chapelle Sixtine ou le Louvre.[6] ». Emil Ciocoiu s’installe à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, où il travaille dans son propre atelier, et où il sera membre de l’Union des Artistes allemands dès 1983. Son premier cycle en Allemagne est celui des « plaines infinies » (Campiile infinite) période dans laquelle selon Emil Ciocoiu, son œuvre semble « chercher la lumière dans une perspective de fuite ». Une des œuvres impressionnantes de ce cycle est bleu infini (Nesfarsit albastru) peinte en 1983[3]. Début de la reconnaissanceDe 1994 à 2000, ses œuvres sont exposées au Salon des indépendants à Paris, et en 1997 le Parlement européen organise une exposition des tableaux d'Emil Ciocoiu [7]. En 2002, une exposition est organisée dans la principauté de Monaco[8]. En 2001, il est le sujet d'un épisode de la série de documentaires sur les exilés roumains, intitulé Mémoire de l'exil roumain[9]. Un artiste exposé dans les musées de son vivantAu cours de l'année 2008, une exposition itinérante des œuvres d'Emil Ciocoiu intitulée Pictor printre stele se déroule en Roumanie, où les tableaux du maître ont été visibles dans le musée d'art de Craiova[10],[11], dans la galerie Galateca situé dans la bibliothèque centrale universitaire de Bucarest et le musée des Beaux-Arts de Cluj[12]. Certains tableaux de Emil Ciocoiu sont conservés au Muzeul Județean de Istorie Ialomița ou Musée d'histoire de Ialomița[13]. Un artiste engagéUn patriote roumainEmil Ciocoiu commence à avoir une certaine reconnaissance de son Art, et la met à profit pour contribuer au rayonnement culturel de la Roumanie dans le monde. En 2002, année où la Roumanie a adhéré au Traité de l'Atlantique nord, Emil Ciocoiu a fait une exposition au quartier général de l'OTAN à Bruxelles avec des tableaux comme Rue de New-York, Rue de Bruxelles, Rue à Aachen[3], etc. Et en 2006, avant que la Roumanie ne rejoigne l'Union européenne, Emil Ciocoiu a de nouveau exposé ses œuvres au Berlaymont, le siège de la Commission européenne à Bruxelles. Le , s'est déroulé à Paris, à l'Institut culturel roumain de Paris, le vernissage d'une exposition consacréée à la peinture contemporaine roumaine, baptisée Rétrospective de peinture roumaine[14] du 30 octobre au 22 novembre 2008, sous le patronage de l'ambassade de Roumanie en France et l'Institut culturel roumain de Paris. Cette manifestation organisée par la fondation Taylor et l'association « Soleil de l’Est » a réuni 43 peintres contemporains roumains dont Emil Ciocoiu[15]. En 2010, du 18 mars au 20 juillet, l'ambassade de Roumanie à Berlin a organisé une exposition des œuvres de Emil Ciocoiu[16], et du 25 septembre au 5 novembre 2010, le casino de Sinaia a organisé une exposition des œuvres de Emil Ciocoiu dans sa galerie royale[17]. Du 8 au 12 septembre 2010, lors du festival Zarva organisé dans la ville de Vaals en Hollande, étaient réunis de nombreux artistes roumains comme les peintres Emil Ciocoiu, Mihai Gavril et Paraschiva Galusca, les musiciens Lucian Leonard Raiciof, Karina Șabac, George Enescu et Anatol Vieru, le sculpteur Dinu Radulescu et la plasticienne et pianiste Lena Vieru Conta[18]. Thème de la paixSelon Carmen Dragan, « un autre thème favori d'Emil Ciocoiu est celui de la paix » et « les œuvres intitulés Judaïsme, Christianisme, Islamisme et Bouddhisme [...] sont dirigées vers un axe de lumière qui se croise symbolisant la compréhension entre les peuples[3]. » ŒuvresVoici une liste non exhaustive des œuvres d'Emil Ciocoiu :
Prix et récompenses
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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