Elisabeth Schneider-Schneiter
Elisabeth Schneider-Schneiter, née le à Bâle (originaire du même lieu, de Lenzbourg et de Schwendibach), est une personnalité politique suisse du canton de Bâle-Campagne, membre du Centre. Elle siège au Conseil national depuis fin 2010. BiographieElisabeth Schneider-Schneiter naît Elisabeth Schneiter le à Bâle. Elle est originaire du même lieu, de Lenzbourg, dans le canton d'Argovie, et de Schwendibach, dans le canton de Berne[1]. Elle est la troisième d'une fratrie de cinq enfants. Leur père, originaire du canton de Berne, est agriculteur[2]. Elle grandit à Hofstetten, dans le canton de Soleure[2]. Après sa maturité à Bâle en 1984[3], elle fait des études de droit à l'Université de Bâle, où elle obtient une licence[4],[5]. Elle travaille un temps comme secrétaire municipale suppléante de la commune de Therwil, puis comme secrétaire municipale de celle de Biel-Benken jusqu'à fin 2010[3],[5]. Parcours politiqueElisabeth Schneider-Schneiter est élue en 1999 au Landrat du canton de Bâle-Campagne et le préside en 2006-2007. De 2007 à 2010, elle y est chef du groupe PDC/PEV[3]. Le , elle succède à Kathrin Amacker, démissionnaire, au Conseil national[6]. Elle est réélue en 2011, 2015, 2019 et 2023[7]. Elle est membre de la Commission de politique extérieure (CPE), qu'elle préside de fin 2017 à fin 2019, et de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) de fin 2011 à fin 2015 et fait partie de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg jusqu'à [1],[8]. Elle fait par ailleurs partie du comité directeur du Parti démocrate-chrétien suisse de 2015[9] à [10]. Le , à la suite du retrait de Doris Leuthard, elle est candidate au Conseil fédéral[11]. Positionnement politiqueSelon un article du Temps de 2018, elle fait partie de l'aile droite de son parti[2], tandis qu'un article de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) de la même année la dit inclassable, ayant la réputation d'être proche des milieux patronaux à Berne mais d'appartenir à l'aile gauche de son parti dans son propre canton, et prompte à changer d'avis pour nouer des majorités, au point d'être qualifiée d'opportuniste[12] par ses adversaires. Elle-même dit défendre « une politique sociale économiquement supportable et une politique économique socialement supportable » (Eine wirtschaftsverträgliche Sozialpolitik und eine sozialverträgliche Wirtschaftspolitik) et non dogmatique. Dans le classement des parlementaires publié par la NZZ, elle se situe plutôt à la droite de son groupe parlementaire. Elle est libérale sur les questions de société et défend les intérêts de l'industrie pharmaceutique, puissante dans sa région[5]. Elle a milité pour la réunification des cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne[2] (processus refusé en votation par le second canton en 2014 par 55 % des voix[13]). Elle soutient également l'interdiction de la burqa, une augmentation de l'âge de la retraite et la libéralisation des heures d'ouverture des magasins[5]. Autres mandatsElle fait notamment partie du comité directeur d'Économiesuisse et préside le comité de la Chambre de commerce des deux Bâle[5],[14]. Vie privéeSon époux est[15] Laurenz Schneider[16]. Le couple a deux deux enfants[17]. Elle est de confession protestante[2]. Elle habite à Biel-Benken, dans le canton de Bâle-Campagne[2]. Notes et références
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