Elisabeth Lardelli
Elisabeth Lardelli, née le à Berne (originaire de Poschiavo) et morte le à Coire, est une avocate, féministe et personnalité politique suisse, membre du Parti démocratique. Elle est députée du canton des Grisons au Conseil national de 1974 à 1975. BiographieElisabeth Lardelli naît Elisabeth von Waldkirch le à Berne. Elle est originaire de Poschiavo, dans le canton des Grisons[1]. Elle a une sœur[2]. Leur père, Eduard von Waldkirch, est avocat et conseiller national bernois de 1971 à 1972 au sein du mouvement de James Schwarzenbach[1] ; leur mère se nomme Katharina Maria Häuser (ou Heuser[2]) avant son mariage[3]. Après sa maturité à Berne, elle fait des études de droit à l'Université de Berne de 1941 à 1947, puis obtient un brevet d'avocat pour exercer dans le canton de Berne[1]. Elle épouse en 1948 Albert Lardelli[4], avocat et fils du conseiller national démocratique grison Albert Lardelli[1],[5], avec qui elle aura trois enfants[6]. Elle déménage ensuite à Coire et devient en 1950 la première femme à obtenir le brevet d'avocat du canton des Grisons[1], puis celui de notaire[7] en 1959[4]. Elle dirige pendant 30 ans, de 1955 à 1985, le service d'information juridique du centre de liaison des associations féminines grisonnes[1], tout en donnant des cours d'instruction civique et de droit dans plusieurs écoles[2]. Elle est membre du comité de l'association à partir de 1968 et préside l'Association suisse des femmes universitaires de 1977 à 1980[1]. Elle meurt le à Coire[1], à l'âge de 87 ans[7]. Parcours politiqueElle est membre de la Commission scolaire de Coire à partir de 1960. Elle est la première femme à y siéger[4]. Elle est l'une des premières femmes députées au Grand Conseil du canton des Grisons, sous les couleurs du Parti démocratique suisse, de [8] à 1979[1],[4]. Elle accède en au Conseil national, en raison de l'élection de Leon Schlumpf au Conseil des États. Elle est la première femme grisonne à y siéger[7], au sein du groupe de l'Union démocratique du centre (UDC), mais n'y reste qu'un an et demi, jusqu'à la fin de la législature en [1],[9]. Candidate à sa réélection en octobre 1975, elle est victime du recul de son parti (qui passe de 85 000 à 62 000 suffrages[10]), qui perd son deuxième siège[11]. Elle est élue vice-présidente de l'UDC en 1975[4].
Elle milite pour le droit de vote des femmes (en 1977, dans les Grisons, 63 communes refusent encore le vote aux femmes[12] et ce droit n'est étendu aux dernières 13 communes récalcitrantes qu'en 1983 sur décision du Grand Conseil[4]), l'égalité entre hommes et femmes et le nouveau droit de la famille[1].
Notes et référencesNotesRéférences
Liens externes
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