Elisabeth DjoukaElisabeth Djouka est une femme nationaliste engagée du maquis dans l'ouest Cameroun, née vers 1944 et morte le . Elle est connue pour son incarcération dans la prison de Bafoussam, immortalisée par une photo taguée « hors la loi » prise lors de sa détention. BiographieOrigine et débutsElisabeth Djouka est originaire de Bamendjou[1]. Elle est la fille de Mbo Ngubap et Magne Lydie[réf. nécessaire]. Elle est entrainée dans le maquis à Batié alors qu'elle est encore mineure. Son surnom est « la douce ». Elle aura été celle qui faisait à manger aux maquisards. Parcours, sévices et infertilitéElisabeth Djouka est une nationaliste engagée[2]. Jeune mariée au moment de son arrestation, sa famille reste sans nouvelles d’elle pendant plusieurs années et croit qu'elle est décédée. À sa libération, elle retrouve les siens et est finalement dénoncée comme ayant fait partie des groupes de maquisards. Elle est jetée en prison à Bafoussam[3]. Elle devient célèbre par une photo des archives de la police de Bafoussam de février 1969, la montrant captive des forces luttant contre les maquisards et taguée « hors la loi »[4],[5]. Plusieurs sources indiquent qu'elle a subi des agressions sexuelles durant la période du maquis. Ces agressions l'ont abimée et l'ont laissée sans possibilité d'avoir des enfants[6]. Elle est mariée à l'état civil à Célestin Chedjou. En 2021, elle est malade. Arol Ketchiemen organise — parmi d'autres initiatives — une action en vue de lui venir en aide. Elle meurt le . Une cagnotte publique a été organisée pour lui offrir des obsèques dignes[7]. Ses obsèques sont organisées le dans son village Baboum[8]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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