Elin WägnerElin Wägner
Elizabeth Mathilde Elin Wägner, née le à Lund et morte le à Rösås, dans le comté de Kronoberg, est une journaliste, écrivaine et féministe suédoise, membre de l'Académie suédoise à partir de 1944. BiographieElin Wägner naît le à Lund. Sa mère meurt en donnant naissance à son frère cadet Harald Wägner (sv)[1]. Son père est maître d'école à Nyköping, puis à Helsingborg[1]. Elle est journaliste au Helsingborgs Dagblad, puis elle s'installe à Stockholm et travaille pour le magazin Idun. Elle est engagée comme rédactrice du journal hebdomadaire Tidevarvet qui s'adresse à un lectorat largement féminin, et publie des articles sur les recherches germanique et anglophone, dans le champ de l'ethnologie et de l'anthropologie[1]. Elle s'intéresse particulièrement à la philosophie et à l'histoire des religions. Elle s'intéresse aux recherches de Johann Jakob Bachofen et de Mathilde Vaerting (de) sur le matriarcat[1]. Elle a une activité de romancière dès 1908, avec Norrtullsligan (1908), et Pennskaftet (1910) et son roman le plus connu, Åsa-Hanna qui a donné lieu à un film en 1946, Åsa-Hanna (sv). Après la Première Guerre mondiale, ses livres témoignent de son engagement internationaliste (Den förödda vingården (1920) et Från Seine, Rhen och Ruhr. Små historier från Europa (1923). Elle est également l'autrice de deux récits à portée autobiographique, Genomskådad (1937), et Hemlighetsfull (1938). Bientôt, les questions sociales deviennent sa priorité. Elle participe parallèlement à un mouvement pour le vote des femmes. Elle développe simultanément les mêmes thèmes dans sa littérature, abordant dans ses œuvres de fiction les problèmes de la vie réelle. Elle s'emploie à favoriser l'implantation en Suède de l'association Save the Children (Rädda Barnen)[1]. Elin Wägner se lance dans une critique sévère de la guerre et milite dans des mouvements en faveur de la paix, participant au Congrès international des femmes à La Haye en 1915 et publiant un roman pacifiste Släkten Jerneploogs framgång (1916). Elle épouse le journaliste John Landquist, puis le couple se sépare en 1922[1]. Après sa séparation, elle s'installe définitivement à Berg, un village de la province de Småland. Elle continue à écrire, notamment Den namnlösa, une suite de Åsa-Hanna. Elle évoque également des questions féministes, dans Dialogen fortsätter (1932) et humanistes, voire environnementales, dans Väckarklocka (1941). Elle publie en 1942 et en 1943une biographie en deux volumes de l'écrivaine suédoise qui représente un modèle pour elle Selma Lagerlöf[1]. Le succès littéraire de cette biographie et la reconnaissance de son œuvre permettent son élection à l'Académie suédoise en 1944, au fauteuil laissé vacant par la mort de Hans Larsson (en)[2]. Elle meurt à Rösås, dans le comté de Kronoberg, le . Elle est inhumée dans le cimetière du Nord, à Lund[1]. Publicationsen français
En suédois
ScénariosPrix et récompenses
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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