Il vint quatre fois à Paris, et y fut nommé membre associé de l'Académie des sciences.
Il perfectionna les instruments d'optique, établit de superbes verreries en Saxe.
Il fabriqua un verre de lunette convexe des deux côtés, qui avait 32 pieds (10 mètres 70) de foyer et 1 pied (33 cm) de diamètre, et des verres brûlants d'une grande puissance, dits Caustiques de Tschirnhausen.
Medicina mentis, Amsterdam, 1687. Ce dernier est un traité de logique spécialement destiné à former des géomètres.
Il a développé une métaphysique post-spinoziste[1]. Maxime Rovère fait de ses travaux sur la porcelaine le signal où se reconnaît la fin des ambitions spirituelles et religieuses de la Raison Moderne[2].
Traductions
Médecine de l'esprit ou préceptes généraux de l'art de découvrir. Introduction, traduction, notes et appendices par Jean-Paul Wurtz, Paris: Ophrys, 1980.
Orthographe du nom
L'orthographe du nom a principalement oscillé entre la finale en -haus et celle en -hausen : alors que les deux livres de Tschirnhaus qu'on peut trouver sur Gallica[3] sont sans nom d'auteur, on trouve -haus dans le livre de L'Hôpital (1696), dans les Éloges de Fontenelle (1699) mais -hausen dans l'Encyclopédie de Diderot-D'Alembert et dans le traité d'algèbre, en allemand, de Heinrich Weber (1895). Actuellement, la finale -haus est plus usitée mais, d'après la base bibliographique de l'American Mathematical Society, c'est d'une courte tête (59/44) dans les articles récents de mathématique.
Mémoires de l'Académie royale des sciences
M. de Tschirnausen, dans Table générale des matières contenues dans l'« Histoire » et dans les « Mémoires de l'Académie royale des sciences », par la Compagnie des libraires, Paris, 1734, tome 1, Années 1666-1698, p. 353 [lire en ligne]
M. de Tschirnausen, dans Table générale des matières contenues dans l'« Histoire » et dans les « Mémoires de l'Académie royale des sciences », par la Compagnie des libraires, Paris, 1729, tome 2, Années 1666-1698, p. 617-618 [lire en ligne]
Références
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Fontenelle, Éloge de M. Tschirnhaus, dans Histoire de l'Académie des sciences. Année 1709, par la Compagnie des libraires, Paris, 1733, p. 114-124(lire en ligne)
Jean-Paul Wurtz, « Tschirnhaus et l'accusation de spinozisme : la polémique avec Christian Thomasius », Revue Philosophique de Louvain, vol. 78, no 40, , p. 489–506 (DOI10.3406/phlou.1980.6106, lire en ligne, consulté le )
Massimiliano Savini, « La Medicina mentis de Ehrenfried Walther von Tschirnhaus en tant que ‘Philosophie première’ », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, no 32, , p. 147–172 (ISSN1254-5740, DOI10.4000/cps.2062, lire en ligne, consulté le )