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Edward Johnson fut employé comme musicien par la famille Kitson – qui résidait à Hengrave Hall dans le Suffolk – à partir de 1572. En 1575, il participa à un divertissement organisé à Kenilworth par le comte de Leicester pour la reine Élisabeth tout en restant quelques années encore au service des Kitson.
Quatre ans plus tard, Johnson est mentionné dans le Palladis Tamia (publié à Londres en 1598) comme « un des importants compositeurs d’Angleterre ». C’était certainement le cas puisque Morley invita Johnson à contribuer aux The Triumphs of Oriana (1601) et que William Byrd transcrivit pour clavier une pavane et une gaillarde composées par Johnson[1].
Elisa is the fayrest quene (1 voix & 4 violes), 1591
3 Psaumes, 1592
Madrigal (6 voix), 1601
Ah, sillie John (chanson à 3 voix)
Paduan, 1621
Jhonsons Medley : cette pièce, originellement écrite pour luth, comporte 6 sections (chacune avec sa variation) et une courte coda. « On y observe des éléments mélodiques et formels qui rappellent tout à fait ceux du Medley de Byrd : figuration sobre, homophonie, contrastes rythmiques » [2]. On trouve une transcription anonyme dans le Fitzwilliam Virginal Book, une transcription par William Byrd dans le Forster Virginal Book et une par Randall dans le Tisdale's Virginal Book.