Blanc avec le logotype du conseil régional (une étoile à 8 branches en diagonale et à droite l'inscription « îledeFrance » avec « île » et « France » en gras, le tout en rouge).
Façade du lycée Carnot (Paris) où sont arborés trois drapeaux ; de gauche à droite : le drapeau européen, le drapeau national et le drapeau du conseil régional (photo prise le 21 février 2007).
Ce logotype a été déposé par le conseil régional le à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)[N 2]. Il est composé d'une étoile à huit branches de couleur rouge-orangé[N 3] accolée au nom de la région en minuscules. « Les huit branches de l'étoile symbolisent les huit départements franciliens »[1],[2]. Le logo actuel est le quatrième logo officiel de la région[3]. La couleur rouge-orangé, ainsi que la forme du logo, ont porté à controverse[4], et pour Alfred Znamierowski un logo ne fait par forcément un bon drapeau [N 4].
Un drapeau bleu à trois fleurs de lys est donné comme drapeau de la région Île-de-France par des sources vexillologiques[7],[8],[9],[10]. Il est basé sur les armoiries du royaume de France, rappelant l’appartenance de la région à l’ancien domaine des rois de France[11]. En effet au début du Xe siècle, le domaine royal appartenant au Roi de France, n'était constitué que de l'Île-de-France, de l'Orléanais et d'une partie de la Picardie[12].
Le drapeau fleurdelisé ne jouit cependant pas d'une reconnaissance « officielle » comme drapeau de la région[13] mais, en 2010, la Monnaie de Paris a édité une pièce de 10 € comportant un drapeau à trois fleurs de lys pour représenter la région dans l'édition des euros des régions[14].
↑Les bâtiments des lycées sont à la charge de la région et sont donc administrés par le conseil régional.
↑Sous le no 05 3 385 919, dont l'enregistrement a été publié au BOPI 2005-46 le et modifié au BOPI 2006-12 du (BOPI 06/12 - VOL. II Enregistrements effectués avec modification par rapport à la demande publiée, p. 109, [lire en ligne]).
↑Le déposant de la marque précise que « Le logotype ci-dessus est toujours en couleur pantone 485 C, à l'exception de la version noire sur fond blanc, et blanche sur fond rouge. Pas de possibilité d'autres couleurs en dehors des déclinaisons citées ci-dessus ».
↑« La France a récemment conçu une série de drapeaux qui ne sont guère réussis d’un point de vue vexillologique. Les départements et régions qui possèdent de belles bannières armoriées ont aussi opté pour des drapeaux blancs chargés de logos aux formes et couleurs difficiles à distinguer de loin. Dans la plupart des cas, les logos sont accompagnés par de longues inscriptions illisibles, ce qui rend ces drapeaux difficiles à reconnaître quand ils sont déployées »[5].
↑Le dessin représenté ci-contre à droite est dû à Pierre Gay le 2 février 2003. Cette image a été téléchargée par Ivan Sache le 3 décembre 2010 sur un site des États-Unis[6].
↑Alfred Znamierowski, (traduit de l’anglais par Gisèle Pierson), L’Encyclopédie mondiale des drapeaux, Genève, Manisse, 2000, 256 pages, ill. en coul., 31 x 24 cm, (ISBN2-84198-162-2), page 232.
↑ Patrick Mérienne (conception et réalisation), Atlas des drapeaux du monde, Rennes, éditions Ouest-France, dépôt légal juin 2008, 48 pages, 26 × 20 cm, 4,90 €, (ISBN978-2-73734-430-5), planche Les 22 régions métropolitaines françaises en page 7, sub verbo « France ».
↑ Patrick Mérienne (conception et réalisation), Atlas de la France : l’incontournable en un clin d’œil, Rennes, éditions Ouest-France, dépôt légal juin 2009, 16 pages, 26 × 20 cm, 3,90 €, (ISBN978-2-73734-833-4), planche Les drapeaux des régions françaises en page 7.
↑Mello Luchtenberg, « France », sur le site personnel d'un Néerlandais (consulté le ).
↑Jean Rey, Histoire du drapeau: des couleurs et des insignes de la monarchie française, précédé de l'histoire des enseignes militares chez les anciens, volume 1, p. 10, [lire en ligne].