Douglas HardingDouglas Harding
Douglas Harding ( – ) est un auteur de spiritualité non-dualiste. Il a créé le concept Vivre sans tête[1]. BiographieDouglas Harding est né en 1909 à Lowestoft dans le Suffolk en Angleterre, le dans une famille de fondamentalistes chrétiens, les Frères de Plymouth dont il fut excommunié en 1930[2]. Après des études d'architecte, il exerce ce métier dans lequel il connaît rapidement le succès en Angleterre et en Inde[2]. Douglas Harding est mort le à Nacton. Vivre sans têteUn événement déterminant de son expérience se serait produit alors qu'il découvrit un autoportrait, « vue depuis l'œil gauche », du physicien et philosophe Ernst Mach dessiné de son point de vue[3], c'est-à-dire ne reproduisant que ses pieds, ses jambes, ses mains, ses bras et son torse, sans sa tête ni son visage[2]. Dans un de ses ouvrages, Harding, décrit ce qu'il perçoit comme une réalisation importante dans sa vie : « Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte. Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête. Je découvris instantanément que ce rien où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire, ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangées de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel. J’avais perdu une tête et gagné un monde. Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et (en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale de corps et d’esprit. »[4]. C.S. Lewis a exprimé son intérêt pour cette "vision" et a rédigé une préface d'un de ses livres[2]. Ouvrages
Références
Voir aussiArticles connexesFilmographie
Liens externes
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