Douce France (chanson)Douce France
Charles Trenet, dans les années 1940.
Clip vidéo [vidéo] « Charles Trénet - Douce France », sur YouTube Douce France est une chanson française écrite et interprétée par Charles Trenet en 1943, composée avec Léo Chauliac, et enregistrée en 1947 en single chez Columbia [1],[2], un des grands succès de son répertoire et de la chanson française. HistoireCharles Trenet, surnommé « le Fou chantant », âgé de 30 ans, écrit en 1943 (en pleine occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale) les paroles de cette romance poétique idyllique bien-heureuse et fleur bleue des années 1930, sur le thème de son amour pour la France, accompagné par son pianiste-compositeur Léo Chauliac. Il l'interprète avec succès cette même année sur la scène de music-hall des Folies Bergère de Paris, en tant qu’icône française du « french jazz-zazou parisien » des années 1940[3] « Douce France, cher pays de mon enfance, berceau de tant d'insouciance, je t'ai gardée dans mon cœur, mon village au clocher aux maisons sages, où les enfants de mon âge, ont partagé mon bonheur, oui, je t'aime, et je te donn' ce poème, oui, je t'aime, dans la joie ou la douleur... »[4]. Reprises et adaptationsElle est reprise entre autres par :
Au cinéma
Quelques références littérairesSon titre et ses paroles sont peut-être, entre autres, inspirés de[10] : La Chanson de RolandSon titre est peut-être inspiré d'un lieu commun sur la France médiévale apparu vers l'an 1080 dans la Chanson de Roland[11]. Roland mourant regarde l'Espagne, se souvient de ses conquêtes et de sa « dulce France »[12] : Le comte Roland s'étendit dessous un pin. Joachim du BellayL'expression la plus célèbre de cette nostalgie des exilés a été déclinée en « douceur angevine », aux alentours de 1555 par Joachim du Bellay, dans son sonnet des Regrets commençant par le célèbre hémistiche « Heureux qui comme Ulysse » : Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Cette « douceur angevine » fait d'abord référence au climat très tempéré de l'Anjou. Paul VerlaineIl y a également dans les paroles une référence au recueil « Romances sans paroles » de 1874, du poète Paul Verlaine « Je chantais à pleine voix, des romances sans paroles ». Notes et références
Voir aussiLiens externes
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