Dans le cas particulier des domaines plans, cette propriété est triviale[1].
Mais ce n'est plus vrai dans le cas général comme l'explicite le théorème de Hartogs : il suffit par exemple de considérer dans lequel toute fonction analytique se prolonge nécessairement à l'espace tout entier.
Un domaine qui n'est pas un domaine d'holomorphie admet une extension holomorphe . Si de plus est holomorphe dans , alors son prolongement à ne peut prendre que des valeurs déjà prises sur [1].
L'enveloppe holomorphiquement convexe d'un ensemble d'un domaine (i.e un ouvert connexe), ou plus généralement d'une variété complexe est par définition :
Propriétés
Soit un compact. On a les propriétés suivantes[3] :
Propriété 1
est un fermé de contenant . De plus,
.
C'est-à-dire,
.
Propriété 2
Si est une application holomorphe entre deux domaines et une partie compacte alors :
.
En particulier,
.
Propriété 3
est la réunion de et des composantes connexes de relativement compactes. Ceci découle principalement du principe du maximum.
D'autres classes de fonctions
Il peut s'avérer utile[1] d'étudier l'enveloppe -convexe d'un compact relativement à une sous-classe de fonctions holomorphes. On la note alors .
Un domaine est un domaine d'holomorphie si et seulement s'il est holomorphiquement convexe.
Comme application[2], tout domaine géométriquement convexe est un domaine d'holomorphie.
Un domaine de Reinhardt est un domaine d'holomorphie si et seulement s'il est domaine de convergence d'une série entière[2].
Pseudo-convexité et plurisousharmonicité
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Références
↑ abcd et eBoris Chabat, Introduction à l'analyse complexe - Tome 1 : Fonctions d'une variable, Mir, (ISBN978-5-03-001627-6)