Doan Bui est une journaliste française, autrice, essayiste et scénariste de bande dessinée.
Biographie
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Doan Bui est née au Mans en octobre 1974 de parents vietnamiens. Elle a été scolarisée au collège Berthelot[1] de cette ville. Elle travaille à le Nouvel Obs (anciennement Nouvel Observateur, puis l'Obs) depuis 2003 en tant que grand reporter[2],[3],[4] Elle s'intéresse, entre autres, aux questions de migrations, d'exils, d'identité et de langues[5],[6].
Elle reçoit le prix Albert-Londres 2013[7],[8] pour son reportage Les Fantômes du fleuve sur les immigrés qui essayent de pénétrer en Europe en Grèce par la Turquie, publié par le Nouvel Observateur[9].
Son premier roman, La Tour, hommage à "Vie mode d'emploi" de Georges Perec[14],est finaliste du prix Goncourt du premier roman 2022[15],[16], du prix Orange 2022[17]. Il reçoit le Prix littéraire de l'Asie 2022[18] et le prix " Littérature de l'exil"[19],[20]
En 2024, elle publie avec Pavlo Matyusha et Viktoria Matyusha "Lettres d'Amour et de guerre" (Editions de l'Iconoclaste)[21].
Elle coordonne le Hors-Série "Indochine, une colonisation oubliée" avec Eric Aeschimann, 2024[22],[23],[24].
En septembre 2024, elle publie "Le Pays de Nulle Part" (éditions Grasset), dans lequel elle aborde la question du deuil infantile et la perte d'un nourrisson[25].
Publications
Livres (sauf fiction)
Milliardaires d'un jour : Splendeurs et misères de la nouvelle économie, avec Grégoire Biseau, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2002, 373 p. (ISBN978-2-246-62371-7)
Les Affameurs : voyage au cœur de la planète de la faim, Paris, Éditions Privé, 2009, 360 p. (ISBN978-2-35076-094-0)
Le Vietnam raconté à mes filles, paru en feuilleton d'été en 2015 dans l'Obs, disponible en ligne via le site de l'Obs ou directement ici. Dessins de Tiphaine Rivière.
↑Maria Chiara Gnocchi, « La filiation et l’oblique. Le Silence de mon père de Doan Bui », Revue italienne d’études françaises. Littérature, langue, culture, no 9, (ISSN2240-7456, DOI10.4000/rief.4560, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Caroline D. Laurent, « Voyageurs malgré eux : Silence, embodiment, and exposure in Minh Tran Huy and Doan Bui », French Cultural Studies, vol. 32, no 4, , p. 346–363 (ISSN0957-1558 et 1740-2352, DOI10.1177/09571558211025908, lire en ligne, consulté le )
↑« Doan Bui recompose le père », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )