Ancien marin, il est élu au premier conseil représentatif de la colonie en 1946, et devient en décembre le premier sénateur (membre du Conseil de la République) représentant la côte française des Somalis, avec le soutien des élus arabes[2]. Il siège au sein du groupe de l'Union Républicaine et Résistante pour l'Union Française apparentée au Groupe communiste[3]. Il est réélu sénateur en , et au Conseil représentatif en .
À l'élection sénatoriale de 1952, il n'obtient qu'une voix (sans doute la sienne) contre 13 à Hassan Gouled parmi les 24 membres du Conseil représentatif.
En 1953, il est vice-président du syndicat autochtone indépendant, dont le président est Mahmoud Harbi.
Il est élu en à l'Assemblée territoriale[4] sur la liste dirigée par Mahmoud Harbi et soutenue par l'administration, et participe à sa commission permanente. En 1958, il demande la dissolution de l'AT à la suite du référendum qui a rejeté l'indépendance et le départ consécutif de Mahmoud Harbi.
Les événements de 1949
Le , Djama Ali est victime d'une agression qui est le prétexte à une série d'affrontements entre des groupes identifiés comme issa et gadabursi. Ils causent 6 morts gadabursis et 27 blessés (19 Gadabursis et 8 Issas) les 18 et . Des incidents simultanés se déroulent à Zeila[5].
De nouveaux affrontements ont lieu en août 1949 lors du retour de Djama Ali sur le territoire (au moins 39 morts et 120 blessés). D'autres incidents ont lieu en octobre après une agression contre Saïd Ali Coubèche.
Plus de 500 personnes sont alors expulsées du territoire.
Ces événements s'inscrivent dans une situation de crise économique du territoire, et de partage des ressources entre divers groupes[6].
Appartenance politique
Groupe de l'Union républicaine
Résistante pour l'Union française (App. Groupe communiste )