Discussion utilisateur:Serbus/Temp/Laroque-de-FaEspace de discussion sur la page en préparation du village de Laroque-de-Fa. VOIR ICI AvisBonjour et bravo pour ton travail, mais si tu veux un avis pour l'améliorer il serait plus simple de le mettre sur l'article lui même et de le proposé en désébauche sur sur cette page mais avant tu peux regarder sur Projet:Communes de France/Critères pour te donner une idée. J'ai ajouté un renvois sur ce que tu propose. Quelques remarquent il faudrait respecter l'ordre des paragraphes ici aprés histoire mettre Administration et Politique puis ensuite Démographie et aprés Économie, Lieux, monuments & patrimoine, Personnalités ... Cordialement Paternel 1 (d) 13 mars 2009 à 13:21 (CET)
HistoireDésolé de m'introduire ici sans qu'on me le demande, mais je suis tombé sur cette page par hasard et j'ai vu que Serbus ... attendait que je tienne mes promesses sur Laroque-de-Fa ! Heureusement, parce que n'ayant pas eu de réponse à mon message, je ne savais pas vraiment quoi penser. Mais c'est intéressant, et je suis sûr qu'il y aura beaucoup à dire. NéolithiqueUne mention très courte de Dominique Baudreu dans Aude[1] : il remarque que le Néolithique audois a aussi été marqué par le mégalithisme, et donne pour seul exemple dans les Hautes-Corbières la nécropole de Laroque-de-Fa. Mais j'ai vu que dans votre section Préhistoire vous citiez Jean Guilaine : il ne peut pas y avoir de meilleure source (c'est un des grands proto-historiens français vivants, un Carcassonnais qui a été professeur au Collège de France). Ce serait bien de développer. Il doit exister des ouvrages plus généraux et plus récents qui remettent ces découvertes dans leur contexte. Par contre le lien vers la fiche du site Mégalithes du monde n'apporte pas grand chose. AntiquitéJe n'ai rien. Mais il est très probable effectivement que le nom fasse allusion à un temple païen. Par contre les traditions locales ... sont souvent très récentes, et en aucun cas ne peuvent s'être perpétuées depuis l'antiquité. En l'absence de trace de temple, en l'absence de dédicace, il vaut mieux ne rien mentionner sur le dieu qui aurait été honoré. Une autre remarque : Rupe de Fano ou Roca de Fano (mais je vois sur le Sabarthès Rocha de Fano (1215) et Castrum de Ruppe de Fano (1349)) n'est pas le nom en latin (sous-entendu classique) mais en latin médiéval, et dans ce cas-là, en latin de cuisine. C'est-à-dire que les scribes médiévaux se sont contentés de latiniser un nom qu'ils devaient avoir entendu en vieil occitan ; mais cela veut aussi dire qu'il n'ont rien inventé ou rien interprété. Je ne crois pas du tout à la base arrière pour la conquête de l'Hispanie. Les Pyrénées ont été de tout temps difficiles à franchir dès que l'on s'éloigne de la côte ; et puis je ne sais comment les fouilles pourraient montrer ce genre de chose. Quoiqu'il en soit, l'occupation romaine a duré environ cinq siècles, et la conquête de ces zones a été relativement courte. Il n'y a rien d'étonnant à ce que les Romains - ou les populations autochtones - aient eu des temples un peu partout. Moyen-ÂgeJe crois qu'il vaut mieux ne pas parler des Normands (on n'est pas même sûrs qu'ils aient débarqué à Narbonne), pas plus que des Sarrazins, qui durant leur court passage dans le bas pays (environ 40 ans), ont dû avoir bien d'autres chats à fouetter que de s'enfoncer dans des montagnes très difficiles à contrôler et qui ne devaient pas constituer de danger particulier. L'histoire des Corbières jusqu'à l'époque carolingienne est malheureusement des plus obscures. On peut signaler que selon toute vraisemblance, la région fut soumise aux Wisigoths du début du Ve siècle à celui du VIIIe siècle et que peut-être certaines parties des Corbières purent subir des incursions maures (terme plus correct que sarrazin). La première mention de Laroque-de-Fa est un document cité par Mahul, daté de 1167, qui fait mention de son seigneur, Bernard de Balbonne. À la suite de la croisade contre les Albigeois qui vit la maison de Termes être dépossédée de ses terres, le castrum de Rocha de Fano est récupéré entre autres lieux par Alain de Roucy (Histoire générale de Languedoc, VIII, p.674)[2]. Cette situation fait cependant l'objet de contestations auprès d'Alain de Roucy et de Simon de Monfort de la part des moines de Lagrasse, qui assurent que Laroque-de-Fa est tenue d'eux en fief : il est probable que cela révèle des luttes plus anciennes entre les moines et la maison de Termes. Mais on a peu de certitudes à ce sujet car il est à présent acquis que Lagrasse falsifia ou fabriqua de nombreux actes pour appuyer ses prétentions sur les terres qui avaient appartenues aux Termes. Le différent est résolu en 1215. Alain de Roucy meurt en 1220, et il semble que ses biens se soient retrouvés entre les mains du roi. Cependant, en 1228, le pape Grégoire IX confirme les biens du monastère, et le bourg de Laroque-de-Fa en fait partie[3]. Il semblerait que les Termes aient remis la main dessus quelque temps plus tard, car le château est assiégé durant la campagne de 1240 par Jean de Beaumont. Michel Roquebert suggère que le château n'a pas été pris mais s'est rendu : il fonde son opinion sur ce qu'il y eut de nombreux prisonniers, alors que lorsque ce que Gauthier Langlois appelle La Roque de Buc (Molinier, dans l'Histoire de Languedoc et Urbain Gibert, Notes concernant la croisade contre es Albigeois dans les Corbières occidentales, pensent qu'il s'agit de Buc, mais il y a d'autres hypothèses) a été enlevé, de nombreux défenseurs ont été pendus. Entre autres prisonniers, les frères Bernard et Guilhem-Béranger de Villedeguert, capturés dans les écuries, et Guilhem-Amiel de Villalier, mort dans sa prison de Carcassonne[4]. Pour G. Langlois, la sœur d'Olivier de Termes, Raimonde, réside à Laroque-de-Fa dans ces années-là[5]. En 1248, un accord intervient entre saint Louis et l'abbaye de Lagrasse : pour des raisons stratégiques (zone proche de la frontière avec le royaume d'Aragon) le roi conserve l'essentiel des villæ et castra du Termenès, dont le fief de Laroque-de-Fa[6]. Après la soumission d'Olivier de Termes et sa participation à la septième croisade, le roi lui restitue ce castrum (vers 1250-1251?), qu'il revend en 1261 ou 1262 à la commanderie du Temple de Peyrens[7]. La commanderie de Peyrens disparut assez tôt[8], et ses terres passèrent à la commanderie d'Homps. Je ne sais pas si dès le départ Homps était une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ou si elle appartenait au départ aux Templiers puis fut donnée aux Hospitaliers après la disparition des premiers. AdministrationOn ne peut pas vraiment dire que les circonscriptions ecclésiastiques se rattachent à l'administration. Cela dit, Laroque-de-Fa n'est pas une paroisse du diocèse d'Alet, mais du diocèse de Narbonne, et dans celui-ci, de l'archiprêtré du Termenès[9]. Il n'y a de plus aucun rapport entre l'appartenance au diocèse et le fait qu'à un moment de son histoire Laroque-de-Fa ait été fief de l'abbaye de Lagrasse. Pour la justice, après l'intégration de la province au domaine royal, Laroque-de-Fa a dépendu de la sénéchaussée de Carcassonne, puis après sa création (1642), de celle de Limoux, qui fut réunit de nouveau en 1768 à celle de Carcassonne. Elles furent supprimées en 1788, et Laroque-de-Fa ressortit du Grand Baillage de Carcassonne. Mais la Révolution ne lui laissa pas vraiment le temps de fonctionner[10]. Pour les finances (c'est-à-dire essentiellement les impôts ...), Laroque-de-Fa était dans le district de la Corbière (noter le singulier), dans le diocèse civil de Narbonne (à ne pas confondre avec le diocèse ecclésiastique), dans la généralité de Montpellier. Je crois comprendre que Laroque-de-Fa ne pouvait pas envoyer directement de député aux États de Languedoc, et qu'il n'y avait que 24 villes qui avaient ce droit dans le diocèse de Narbonne. Sabarthès signale aussi qu'il existait une subdivision différente du diocèse pour l'entretien des chemins, et que Laroque-de-Fa et Carcassès faisaient partie de celle de Haute-Corbière[11].
À propos du Sou (Alsonæ en 1521), Aymard et Carrasco font l'hypothèse que le nom dérive d'un hydronyme germanique, celtique ou pré-celtique (c'est assez large ...), qu'ils rapprochent du gaulois alisa, sans en donner la signification. Ils notent qu'il s'agit d'un radical très répandu dans l'Aude (Alsouque, Alzau, Alzène, Arsou, Auzeilles, ...)[12]. À propos de Carcassès, j'ai davantage de renseignements, que je pourrai vous donner plus tard. Daigaz (d) 21 mars 2009 à 23:06 (CET) Références
Bonjour DaigazEffectivement, tu es tombé sur cette page par hasard comme l'a fait Paternel aussi. Suite à ta propo de m'aider dans la partie histoire et géo, je me suis demandé comment partager ce qui avait déjà été fait, et j'a i trouvé cette solution de créer une sous-page à mon espace utilisateur. Avant de te prévenir, j'ai voulu attendre un peu pour remettre d'aplomb mes idées et mes méthodes, cela faisait plusieurs mois que le projet était en silence, je viens d'ajouter par des surlignages les parties critiques et/ou à développer, je te remercie pour ce que tu m'as fourni dans la partie histoire, c'est inespéré ! Je vais voir comment l'inclure dans les textes, je mettrai les textes en « barré », dès que je les aurai utilisés. En ce qui concerne le domaine de la Clape, je suis encore allé vendredi pour essayer de prendre en photo ces fameux dolmens, et j'ai fais choux blanc. Le soir même, j'en parle à mon copain Roger qui est employé communal, et il me rie au nez, lui sait parfaitement où ils se trouvent, mais est retissant à le communiquer à d'autres, c'est un peu comme les coins de truffes et de champignons... Il va falloir ruser ! --Serbus (d) 23 mars 2009 à 02:38 (CET)
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