Diocèse de León en Nicaragua

Diocèse de León en Nicaragua Dioecesis Leonensis in Nicaragua
Informations générales
Pays	Nicaragua
Évêque	René Sándigo Jirón
Superficie	10 279 km^2
Création du diocèse	3 novembre 1534
Archidiocèse métropolitain	Managua
Statistiques
Population	863 028
Population catholique	783 880
Pourcentage de catholiques	90,8 %
Nombre de paroisses	57
Nombre de prêtres	83
Nombre de religieux	39
Nombre de religieuses	64
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Le diocèse de León en Nicaragua (en latin : Dioecesis Leonensis in Nicaragua ; en espagnol : Diócesis de León en Nicaragua) est un diocèse de l'Église catholique du Nicaragua, suffragant de l'archidiocèse de Managua.

Territoire

Le diocèse est situé sur les départements de Chinandega et de León. Son territoire est d'une superficie de 10 279 km^2 divisé en 57 paroisses. L'évêché est à León avec la basilique-cathédrale de l'Assomption inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 28 juin 2011[1].

La Conférence épiscopale du Nicaragua reconnaît deux sanctuaires nationaux sur le territoire du diocèse :

• la basilique de l'Immaculée-Conception d’El Viejo, qui abrite une statue de la Vierge reconnue comme patronne du Nicaragua ; et
• le sanctuaire Christ-des-Miracles-d’Esquipulas d’El Sauce, où les fidèles vénèrent la statue du Christ des Miracles d’Esquipulas d’El Sauce, une réplique du Christ noir d’Esquipulas.

Histoire

Le diocèse du Nicaragua est créé le 26 février 1531 par le pape Clément VII à la suite de la demande de la couronne d'espagne mais, sans que l'on sache exactement la raison, la bulle d'érection n'est jamais envoyée[2],[3].

Le diocèse est officiellement érigé le 3 novembre 1534 par la bulle Aequum reputamus du pape Paul III en prenant sur le territoire du diocèse de Panamá (aujourd'hui archidiocèse de Panama)[2]. Par la real cédula du 9 mars 1545 du roi Philippe II, la juridiction du diocèse s'étend ensuite sur l'ensemble du Costa Rica[4].

À sa création, il est suffragant de l'archidiocèse de Séville ; le 11 février 1547, il est nommé suffragant de l'archidiocèse de Lima[5] et le reste jusqu'au 16 décembre 1743, date à laquelle il intègre la province ecclésiastique de l'archidiocèse de Santiago de Guatemala[2].

Le 28 février 1850, il cède tout le territoire situé au Costa Rica pour la création du diocèse de San José de Costa Rica (aujourd'hui archidiocèse de San José de Costa Rica)[6].

Le 2 décembre 1913, par la bulle Quum iuxta apostolicum effatum du pape Pie X, il cède d'autres portions de territoire pour la création du diocèse de Granada, du vicariat apostolique de Bluefields (aujourd'hui diocèse de Bluefields) et de l'archidiocèse de Managua, dont il devint simultanément suffragant. Dans le même temps, il change son nom de diocèse du Nicaragua pour celui de diocèse de León en Nicaragua[7].

Le 17 décembre 1962, il cède une autre portion de territoire pour l'érection du diocèse d'Estelí[8].

Évêques de León

• Liste des évêques de León en Nicaragua

Voir aussi

• Liste des juridictions catholiques d'Amérique

Notes et références

1. « Cathédrale de León », sur whc.unesco.org (consulté le 10 mai 2023).
2. (es) Ricardo Blanco Segura, Obispos, arzobispos y representantes de la Santa Sede en Costa Rica, Euned, 1984 (ISBN 9789977640792), p. 41.
3. (es) « Art. 21: Creación de la Diócesis de León », sur ecocatolico.org (consulté le 10 mai 2023).
4. (es) Dagoberto Campos Salas, Relaciones iglesia-estado en Costa Rica, Editorial Guayacán, 2000 (ISBN 9789968160704), p. 18.
5. (es) Claudio Barrantes Cartín, Orígenes de la Diócesis de San Isidro de El General, Temporalidades de la Diócesis, 2004 (ISBN 9789977127514), p. 7.
6. (es) « Cien años de la provincia eclesiástica de Costa Rica », sur diocesissanisidro.org (consulté le 10 mai 2023).
7. (es) Bosco José Rodríguez, C.Ss.R, Santos Cristos de Managua : hacia los 100 años de la arquidiócesis de Managua, Santos Cristos de Managua, 2008 (ISBN 9789992407523), p. 26.
8. (es) Beverly Castillo, La tradición oral en la conformación de la identidad histórica-cultural del municipio de Condega, Centro de Investigación y Comunicación Social, 2006 (ISBN 9789992492680), p. 235.