Dima Abdallah , née le 21 octobre 1977 à Khiam (Liban ), est une écrivaine franco -libanaise .
Biographie
Dima Abdallah est née le 21 octobre 1977 à Khiam au sud du Liban. Elle est la fille de la romancière Hoda Barakat et du poète Mohammed Abdallah[ 1] .
Elle arrive à Paris en 1989 , à l'âge de 12 ans[ 2] . Elle obtient la nationalité française dix ans plus tard, en 1999 .
Après des études en histoire de l’art [ 3] , elle entreprend des études d’archéologie et se spécialise dans l’Antiquité tardive [ 4] .
Écrivaine
Elle publie en 2020 son premier roman, Mauvaises Herbes [ 5] , un ouvrage abordant les thèmes de l’exil et de la famille. Elle y raconte une histoire d'amour entre une fille et son père, l'enfance bouleversée par la guerre du Liban et l'exil en France. Elle reçoit pour cet ouvrage le prix France-Liban 2020[ 6] .
Le 8 août 2020 , elle publie une tribune au Monde à la suite des explosions au port de Beyrouth [ 4] .
En 2022 , elle publie un second roman, Bleu nuit : elle y raconte l'histoire d'un homme, étouffé par ses fantômes, qui décide de tout quitter et mène une vie d’errance dans Paris
[ 7] ,
[ 8] ,
[ 9] . Le roman obtient le prix Frontières Leonora Miano en 2023[ 10] et est sélectionné pour le Prix de la porte dorée[ 11] .
Ouvrages
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Prix et distinctions
2020 : Prix France-Liban 2020 pour Mauvaises herbes.
2023 : Prix Frontières Leonora Miano pour Bleu nuit.
Références
↑ Nathalie Jungerman, « Entretien avec Dima Abdallah. Propos recueillis par Nathalie Jungerman | Fondation la Poste », sur Fondation d'entreprise la Poste , octobre 2020 (consulté le 25 janvier 2022 )
↑ « Dima Abdallah : "Je trouve que c’est une entreprise très solitaire l’écriture." » [audio] , sur www.franceinter.fr , 3 novembre 2020 (consulté le 25 janvier 2022 )
↑ Nicolas Gary, « Dima Abdallah : entre un père et sa fille, pudeur et exil » [audio] , sur ActuaLitté.com , 27 mai 2021 (consulté le 17 juin 2024 )
↑ a et b « Dima Abdallah, écrivaine libanaise : "Ne t’endors pas, Beyrouth" », Le Monde.fr , 8 août 2020 (lire en ligne , consulté le 25 janvier 2022 )
↑ Sébastien Lapaque , « Mauvaises herbes de Dima Abdallah: l’enfance, patrie perdue », sur Le Figaro , 9 septembre 2020 (consulté le 25 janvier 2022 )
↑ « « Mauvaises herbes » de Dima Abdallah, prix France-Liban 2020 », sur L'Orient-Le Jour , 30 janvier 2021 (consulté le 25 janvier 2022 )
↑ Sébastien Lapaque, « « Bleu nuit », de Dima Abdallah : l’homme qui voulait oublier son passé », La Croix , 4 janvier 2022 (ISSN 0242-6056 , lire en ligne , consulté le 25 janvier 2022 )
↑ « Le bleu de Dima Abdallah, nuance aiguë de l’obscurité », sur L'Orient-Le Jour , 6 janvier 2022 (consulté le 25 janvier 2022 )
↑ Anna-Livia Marchaison, « Archéologie de l’oubli », sur en-attendant-nadeau.fr , 9 mars 2022 (consulté le 10 décembre 2023 )
↑ « Dima Abdallah, lauréate du prix Frontières Léonora Miano », sur L'Orient-Le Jour , 10 mars 2023 (consulté le 30 mars 2023 )
↑ « Prix de la Porte Dorée : un nouveau jury et treize ouvrages en lice », sur ActuaLitté.com , 1er mars 2023 (consulté le 30 mars 2023 )
Voir aussi
Article connexe
Liens externes