Didierlaurent est né de l'assemblage de deux prénoms devenus patronymes : Didier, issu du latin desiderius (« désir »), et Laurent, issu du latin Laurentius, dérivé de laurus (« laurier »), signifiant « celui qui porte le laurier », en référence à la couronne de laurier dont on coiffait la tête des poètes et des généraux victorieux à l'époque romaine[4],[5].
Statistiques sur le patronyme Didierlaurent
Selon le site Genealogie.com, le patronyme Didierlaurent est classé 10870e rang des noms les plus portés en France, et serait porté par 846 personnes nées en France depuis 1890, dans 35 départements[6].
Les patronymes vosgiens
Selon les statistiques établies par les éditions Archives et Culture dans leur ouvrage Les noms de famille des Vosges (2008), parmi les 100 noms vosgiens les plus courants, 43 % sont des prénoms et 20 % sont des dérivés de prénoms ou des prénoms composés, soit une grande majorité de 63 % de patronymes vosgiens construits sur des noms de baptême. Exemples :
Pierrel, Pierrat ou Perrin dérivés de Pierre
Grandemange, Petitdemange, Grosdemange, Mougel, Mangin, Mengin, Mangel, dérivés de Demenge (ancien prénom fréquent au XVIe siècle)
Claudel et Claudon dérivés de Claude
Remy, dérivé de Rémy
Villaume, Villaumé ou Vuillaume dérivés de Guillaume
Thiriet et Thirion dérivés de Thierry
Aubertin dérivé de Aubert (ancien prénom)
Georgel dérivé de Georges
Mansuy (ancien prénom au XVIIe siècle)
Curien dérivé de Quirin (ancien prénom au XVIIe siècle)
Colle, Collé, Colin et Collin, Grandcolas et Groscolas dérivés de Nicolas
La ville de La Bresse dans le département des Vosges a compté trois maires portant le patronyme Didierlaurent au XIXe siècle et au XXe siècle (Jean, Jean-Joseph et Jean-Georges) ;
Paul Didierlaurent, un historien régionaliste de la ville de La Bresse qui, après le bombardement de la commune en novembre 1944 par les forces alliées pour chasser les Allemands, a sauvé une partie des archives de La Bresse, retrouvées sous les décombres de la mairie détruite, en faisant sécher les feuilles des registres paroissiaux sur des fils à linge. Il est également écrivain de cinq pièces régionalistes concernant la vie au Moyen Âge dans les Hautes-Vosges ;