Elle est lauréate en 2011 du Prix Juridique & Fiscal Allen & Overy et HEC Paris[2] pour son mémoire, « Le contrôle des investissements étrangers par les États membres face à l'Union européenne : quatrième pilier ou cinquième colonne »[3].
En 2013, Diana Filippova rejoint l'association OuiShare, dont elle devient porte-parole de 2013 à 2016[4].
Elle intervient dans le débat public sur les questions d'ubérisation[5],[6] et de la réforme du droit du travail[5], notamment à l'occasion de la loi El Khomri. Elle plaide pour le renforcement de la protection des travailleurs quel que soit leur statut et la refonte des mécanismes de solidarité nationale.
En 2016, elle est chroniqueuse aux Matins du samedi de Caroline Broué sur France Culture, où elle présente une fois par semaine une initiative citoyenne[7].
En 2015, elle rejoint Microsoft en tant que directrice de l'écosystème start-up. Elle y développe KissMyFrogs[8], média d'analyse et de critique qui prend le contre-pied du discours laudateur de l'entrepreneuriat technologique.
En 2018, elle cofonde et dirige l'agence de stratégie Stroïka[9].
Elle est l'auteure de deux essais, Technopouvoir, dépolitiser pour mieux régner (Les Liens Qui Libèrent)[10] en 2019 et Société collaborative, la fin des hiérarchies[11] (Rue de l'Échiquier) en 2015.
Son premier roman, L'Amour et la Violence, paraît le 25 août 2021 aux éditions Flammarion[12].
Vie publique
Elle s'engage en politique en 2018, dans le mouvement politique Place publique dont elle est cofondatrice aux côtés de Raphaël Glucksmann, Claire Nouvian, et Thomas Porcher[13],[14]. Cet engagement s'inscrit dans son activité antérieure de militante et d'essayiste : elle plaide alors depuis plusieurs années pour une reprise du pouvoir politique par les citoyens et la conquête partout en France d'une démocratie effective. Pour elle, la pratique politique, notamment au sein de corps intermédiaires renforcés, est une voie de sortie du « néolibéralisme, fondé sur la hiérarchie et les rapports de force. »[15]. Elle co-préside le mouvement avec Jo Spiegel[16] jusqu'en juillet 2019 lorsqu'elle quitte ses fonctions pour raisons personnelles.
Aux élections municipales de mars 2020, elle est candidate[17],[18] pour Anne Hidalgo à la mairie du 7e arrondissement de Paris[19]. Elle obtient 11,43% des voix au premier tour[20]. Dans le cadre de la conception du programme, elle a été chargée par Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris et président de Paris en commun, d’une mission d’exploration sur les communs numériques[21], en vue d’une politique technologique axée sur la souveraineté politique, l'intérêt général et l’inclusivité[22],[23].
En septembre 2020, elle est nommée conseillère au cabinet de la Maire de Paris, en charge de l'égalité femmes-hommes, des droits humains, de l'innovation, du numérique et de la ville du quart d'heure[24].
Essais
Société collaborative, la fin des hiérarchies, Paris, Rue de l'Échiquier, 2015, 128 p. (ISBN978-2917770894)
Technopouvoir. Dépolitiser pour mieux régner, Paris, Les Liens Qui Libèrent, 2019, 288 p. (ISBN979-10-209-0791-2)
Fiction
L'Amour et la Violence, Paris, Flammarion, 2021, 352 p. (ISBN978-2080253378)
De l’inconvénient d'être russe, Paris, Flammarion, 2023, 208 p. (ISBN978-2-226-48487-1)
Rien n'est plus grand que la mère des hommes, Albin Michel, 2025 (ISBN978-2-226-48488-8)