Dialectes ombriensLes dialectes ombriens constituent un continuum linguistique de dialectes parlés dans la région italienne de l'Ombrie. Ceux-ci appartiennent au groupe dialectal médian italien, mais ils sont très différents[pas clair]. Dans certaines zones de l'Ombrie, on trouve aussi des dialectes de type toscan, influencés par le toscan pour des raisons de proximité, ainsi que par des dialectes romagnols surtout dans la zone des communes de Città di Castello et marginalement dans celles de San Giustino et Citerna. Division et groupesLes dialectes ombriens sont repartis sur plusieurs zones : Ils sont influencés par les dialectes toscans avec lesquels ils sont en contact dans des zones de transition. La zone de l'« Alto Tevere Umbro » (Haute vallée du Tibre) et de Città di Castello fait apparaître de fortes influences gallo-italiques (romagnol), surtout du point de vue phonologique qui font de lui un dialecte de transition entre les dialectes médians et gallo-italiques.
Il existe des zones intermédiaires internes au système médian :
PhonétiqueParmi les caractères alphabétiques qui différencient les dialectes ombriens il a le è pour le pérugin et l'orviétan, l'utilisation de la lettre e finale pour les mots masculins pluriel et dans la zone sud orientale (Foligno, Spoleto, Terni, etc.) l'utilisation de la u finale pour le masculin singulier. Le pérugin se caractérise par le D rétroflexe et la chute des vocales non accentuées comme par exemple « in dimm'lo » (dimmelo) (dis le moi) et « ch'fè » (che fai) (que fais tu ?). Dans les communes de la haute vallée du Tibre deux sous-variétés dialectales sont présentes qui se distinguent par d'importantes différences phonétiques par rapport aux autres dialectes ombriens : le tifernate, parlé a Città di Castello et les communes limitrophes, et une deuxième sous-variété, l’umbertidese, parlé dans les communes d'Umbertide, Montone, Pietralunga, Lisciano Niccone et dans certaines zones de la commune de Cortone aux confins avec l'Ombrie. Ces deux sous-variétés subissent l'influence des régions limitrophes : Toscane, Romagne et Marches septentrionales. Le « tifernate » est influencé fortement par les régions limitrophes alors l'« umbertidese » est phonétiquement et lexicalement plus proche du « pérugin ». Les deux langages sont caractérisés par la lénition du t et du c : « podé » (verbe potere) et « aguto » (acuto) (pointu) ; du son cacuminal du s (prononcé comme le š ou sc) et de la sonorité de cette consonne en position intervocale et par une variété de voyelles plus amples par rapport à l'italien due à la métaphonie. Le plus commun de ces phénomènes qui apparaît aussi dans les dialectes émiliens et romagnols est un son intermédiaire entre la a et la e ouverte et est souvent dénoté par èe comme dans « chèene » (cane) (chien) et « chèesa » (casa) (maison). Bibliographie
Source de traduction
Liens externes
Notes et références |